Rimbaud manuscrit de "Barbare"

Arthur Rimbaud, "Barbare", manuscrit autographe. (Bibliothèque nationale de France)

Dans quelle mesure peut-on parler d’hermétisme en poésie ?

La question ainsi posée est complexe et demande à être décomposée : poésie difficile et poésie hermétique, est-ce la même chose ? S’agit-il de la même obscurité ? De même, y a-t-il une correspondance entre une poésie obscure et une poésie hermétique ? Si le problème posé est bien celui de la lisibilité ou de l’illisibilité de la poésie, il convient d’éclairer les notions qui entrent jeu quand il s’agit de lire de la poésie. Ce travail est d’autant plus important qu’il doit dissiper des malentendus et déjouer les tentatives de dénigrement qui se cachent derrière des dénominations parfois hâtives. En effet, une poésie dite hermétique vaut-elle la peine d’être lue ? L’adjectif prend alors de telles connotations péjoratives que la réponse ne fait pas de doute.

La suite, en cours...

Au programme :

1. Fin de V- La question du poète « voyant ».

2.Exposé (présenté par Marjorie D.): On parle souvent au sujet de Rimbaud de « révolte ». Comment caractériseriez-vous cette « révolte » ? Définissez-en – textes à l’appui- les différents aspects et montrez qu’ils convergent tous vers un même but.

Et

3.Introduction à la lecture des Illuminations:

VI- “ Poésie et hermétisme ” (poètes des XIXe et XXe siècles) :

1- Gérard de Nerval, “ El Desdichado ” Les Chimères, 1854. 2- Stéphane Mallarmé, “ Don du poème ” (1865), Poésies (1887). 3- Arthur Rimbaud, “ Barbare ”, Illuminations, 1886. 4- André Breton, “ Au regard des divinités ”, Clair de terre, 1923. 5- René Char, “ J’habite une douleur ”, “ Le Poème pulvérisé ”, 1947, publié dans Fureur et mystère, 1962.