Robert et Clara SchumannAntonio Canova Psyché

Robert et Clara Schumann vers 1850. (C) RMN-Grand Palais (musée d'Orsay) / Hervé Lewandowski / Antonio Canova, Psyché ranimée par le baiser de l'Amour (1787-1793). (C) RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / René-Gabriel Ojéda

(Avec l’autorisation de l’agence photographique de la RMN-GP)

«Sans la musique, la vie serait une erreur.» Nietzsche, Crépuscule des idoles (1888), éd. Gallimard, coll. «Folio », p. 19.

POUR COMMENCER :

Ludwig van Beethoven (1770-1827) : même si son appartenance au romantisme musical est contestable, mentionnons-le au moins pour ce qu'en dit Victor Hugo dans son William Shakespeare de 1864:

Ce sourd entendait l'infini. Penché sur l'ombre, mystérieux voyant de la musique, attentif aux sphères (...). Cette étrange musique est une dilatation de l'âme dans l'inexprimable. éd. Flammarion, 1973, p. 479.

Franz Schubert (1798-1828) :

- Fantaisie en fa mineur D. 940.

- Quatuor n° 14 en ré mineur, Op. posthume, D. 810, connu sous le titre «La Jeune fille et la Mort».

- Symphonie n° 4 en ut mineur, dite «Tragique».

- Symphonie n° 8 en si mineur, dite «Inachevée».

- Des Lieder, dont Gretchen am Spinnrade (« Marguerite au rouet »), op.2, D.118, d'après le Faust de Goethe, et Le Voyage d'hiver ( Winterreise), D. 911.

Hector Berlioz (1803-1869) :

- Symphonie fantastique, Op. 14 (Épisode de la vie d’un artiste, symphonie fantastique en cinq parties).

- Lélio ou le retour à la vie, Op. 14b, composition musicale (mélologue) qui est présentée par Berlioz comme la suite de la Symphonie. Elle comporte des monologues dits par un récitant, qui joue le rôle de l'Artiste, et des pièces chantées...

Frédéric Chopin (1810-1849) :

- Etudes, Op. 10 (en particulier les n° 1 et 12).

- Préludes, Op. 28 (en particulier les n° 4, 6, 8, 12, 14, 16 et 20).

- Nocturnes.

- Concertos pour piano (les deux).

Robert Schumann (1810-1856) :

- Quatuor pour piano en mi bémol majeur Op. 47 : Andante cantabile.

- Carnaval, Op. 9 : XI «Chiarina» (Portrait de Clara).

- Kreisleriana, Op. 16 : pièces pour piano, en hommage à l'œuvre de E.T.A. Hoffmann.

-Symphonie n° 4 en ré mineur, Op. 120.

- Manfred (en particulier l'Ouverture), Op. 115, d'après le poème dramatique de Byron. Schumann a pris pour modèle de composition le Lélio de Berlioz.

- Lieder : Dichterliebe (Les Amours du poète), Op. 48, sur des poèmes de Heinrich Heine.

Franz Listz (1811-1886) :

- Harmonies poétiques et religieuses (1833-1835) : pièces pour piano seul, qui portent le même titre que le recueil poétique de Lamartine, dont elles s'inspirent.

-Concerto pour piano n° 1 en mi bémol majeur.

-Concerto n°2 en la majeur.

-Sonate en si mineur.

- Trois sonnets de Pétrarque (piano).

-Symphonies : Faust, Dante.

Johannes Brahms (1833-1897).

-Concerto pour piano n° 1 en ré mineur, Op. 15.

-Symphonie n° 1 en ut mineur, Op. 68, en particulier le premier mouvement (Allegro).

-Symphonie n° 3 en fa majeur, Op. 90 (célèbre pour son 3e mouvement poco allegretto).

- Sextuor à cordes en si bémol majeur, Op. 18.