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Forts de la première expérience menée durant l'année 2015 / 2016 et de la richesse des échanges entretenus avec les divers intervenants mais aussi avec leurs camarades, les élèves du collège et du lycée ainsi que l'équipe pédagogique ont souhaité poursuivre et approfondir le projet mené autour des activités de la galerie d'art contemporain du collège Jacques Cartier.

Tout comme l'année précédente la galerie a accueilli quatre expositions. Trois ont été retenues pour mener à bien ce projet. Les élèves ont de nouveau été invités à participer aux accrochages (la question de la mise en espace, de la présentation...) et aussi à échanger avec les artistes autour de leurs problématiques, tel fut le cas pour l'exposition de Guillaume Herbaut, Tergnier, cité modèle. Des ateliers de pratique ont également été mis en place.

Un travail plus spécifique, intitulé L'écran/Les Crans, a été entrepris avec l'association Lizières autour de la question de l'écran omniprésent dans notre environnement.

. L'internet et l'explosion des moyens de communication ultrarapides modifient sensiblement nos notions de temps et d'espace. Instantanéité et ubiquité changent considérablement notre rapport au monde. Comment s'emparer de toute cette panoplie high-tech et créer des œuvres inédites qui questionnent le flux de l'information et notre rapport à la réalité : Les nouvelles technologies sont-elles vraiment à l'origine d'une réalité augmentée? Construction de l’image, illusion et réalité, diffusion, réception des images ont été interrogés. La recherche de sens s'est ainsi opérée cran par cran.

Les élèves ont très rapidement décidé de travailler autour des QR codes, de part leur plasticité même mais aussi et surtout de part les champs qu'ils peuvent ouvrir: que cachent-ils, que montrent-ils, comment peut on les détourner, peuvent-ils être à part entière une source de création ? Le travail a été mené individuellement par les élèves de terminale alors que ceux de troisième ont choisi de travailler collectivement.

Ramuntcho Matta est intervenu au cours de trois séances de trois heures. En animant les débats, il a indéniablement fait en sorte que les élèves approfondissent leur réflexion et parfois remettent en question leur projet. Une mise en commun accompagnée de la présentation de chaque projet a eu lieu lors de la dernière séance. C'était au mois de mai, peu de temps avant la mise en place de leur exposition.