Le Tour de France ?

Posté par JF

C’est d’actualité, chaque année le début des vacances coïncide avec le début du Tour de France.

J’en profite pour faire un article sur deux albums qui traitent de ce sujet assez rarement abordé dans la BD.

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L’Aigle sans orteils

Christian Lax

Dupuis, collection Air libre.

L’histoire se passe en juillet 1907 dans les Pyrénées. et raconte comment un jeune soldat (Amédée Fario) ne va pas tarder à attraper le virus du Tour de France et ne pensera plus qu’à intégrer le peloton.

Lui et son unité sont réquisitionnés pour acheminer à bras d’homme, sous un cagnard de plomb, les différents matériaux nécessaires à la construction de l’observatoire du Pic du Midi.

Et là réside l’excellente idée de cette BD de raconter les premiers coups de pédale du Tour de France et la construction titanesque de l’observatoire du Pic du Midi, tous deux ayant eut lieu au début du XXe siècle. Dans les deux cas, les hommes qui furent confrontés à ces aventures furent de vrais héros.

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Même si vous n'êtes pas un "mordu de vélo", il est peu probable que vous n’accrochiez pas à cette épopée, qui repousse toujours plus loin les limites humaines. On y assiste aux différents combats que mène Amédée contre la montagne tout d’abord, ensuite pour gagner de quoi se payer son premier vélo. Avec ses adversaires ensuite, qu’il doit affronter pour espérer se faire une place dans le peloton, enfin avec son corps qui sera toujours à la limite de le trahir. Christian Lax , l’auteur fait clairement ressortir sa sensibilité. Le dessin renforce l’ambiance des scènes de montagne où l’on peut ressentir la chaleur accablante du mois de juillet, mais aussi le froid mordant des journées d’hiver.

Un album à conseiller à tous les mordus (ou pas) du vélo, c’est le genre d’histoire de héros oublié qui se lit d’une traite.



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Le Tour des Géants

Nicolas Debon

Editions Dargaud

Cette histoire relate l'incroyable épopée vécue par des hommes durant le Tour de France en 1910, étape par étape. 110 coureurs au départ. Quarante et un « chanceux » arriveront au bout, éreintés, cassés. Pluie, froid, canicule, chutes, sabotages, étapes allant jusqu’à 400 kilomètres, crevaisons – les coureurs, sans aucune aide extérieure, réparent eux-mêmes leurs vélos. Par la même occasion on découvre l'"état" de la technique de l'époque et on ne peut qu'être admiratif de constater que leurs exploits furent réalisés avec de telles "machines" !!!


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L'auteur s'attarde sur les personnages dont les coureurs Faber et Garrigou.

Pas besoin d’être accro au Tour de France, ni même d’être passionné de sport pour apprécier cet album. Le Tour des géants est avant tout une vision plus humaine que sportive avec de réels moments d'émotion, et portée par des images d'une grande élégance, par un auteur issu du monde de l'illustration. Le « seul problème » c’est qu’après avoir lu cet album, les champions d’aujourd’hui apparaissent bien fades.

Vraiment une grande et belle découverte.

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