3metrecube

Nicolas Bourriaud soulève la question de savoir si l’œuvre laisse la place au spectateur d’exister:en effet ,certaines œuvres peuvent permettre au spectateur d’exister .Le spectateur est en activité :il observe, réfléchit, analyse, s'interroge.....On peut dire qu'il est actif , on se permettra de s'exprimer ainsi en tant que spectateur participant . Il est vrai que face à une œuvre, le spectateur ne sera de toute manière jamais inactif. Comme Jacques Rancière le souligne dans Le spectateur émancipé, ce serait une erreur de confondre « regarder » avec une action passive . Le spectateur pour lui est contemplatif face à une œuvre. Je souhaite pour ma part que le spectateur ne soit plus dans cette attitude contemplative face à une œuvre. Je souhaite mettre le spectateur dans une approche ludique, participative ;Cela permettra à lui de construire et composer l’œuvre. D'où l’importance à le faire agir physiquement et à l'amener vers la communication. Je mettrai avec le partenaire artistique en place une situation, lieu sombre, toile extensible pour s'envelopper , afin de le diriger sans qu'il puisse le ressentir vers l'objectif attendu. Par la projection de lumière, et de photographies de plumes ou de peaux diverses , je tente de stimuler chez lui, et notamment chez l'élève-participant l'acte de création.