Totalitarisme et contre poison, la Résistance, 1940-1945. 22 février 2013 à Crépy en Valois
Par Jean-Yves Bonnard le jeudi, janvier 31 2013, 00:01 - Dernière minute - Lien permanent
En conférence publique :
Totalitarisme et contre poison, la Résistance, 1940-1945.
Vendredi 22 février, à 20h30, salle des fêtes de Crépy en Valois.
Plus d’une fois, nous entendons parler de totalitarisme. Il est plus rarement rappelé que nous l’avons connu en France, de 1940 à 1944, sous l’occupation nazie, non seulement sous son aspect répressif mais aussi sous son aspect de propagande.
La propagande battait son plein. A sens unique. Journaux, radio, affiches nous « gavaient » de fausses nouvelles pour nous désorienter, nous « flashaient » de scènes désespérantes pour nous décourager et nous démobiliser, nous « excitaient » à la haine, exutoire de nos maux. Une propagande qui nous incitait à régler nos problèmes par un retour massif aux travaux de la terre et par des départs volontaires pour aller travailler en pays étranger.
Un matraquage organisé, planifié, omniprésent, d’autant plus pernicieux que s’abritant derrière des paroles de haute volée patriotique.
C’est entre autre pour contrer cet aspect du totalitarisme qu’est née la Résistance sous son aspect de journaux clandestins aux titres révélateurs comme Combat, Libération, Défense de la France, Franc-Tireur, l’Université Libre ou tout simplement Résistance. 1.300 journaux clandestins différents recensés aux archives nationales. Les uns paraissant une fois avant de disparaître pour cause d’arrestations, d’autres édités durant quatre années malgré les arrestations ; paraissant, pour les uns à 10 ou 100 exemplaires, pour les autres pouvant aller allant jusqu’à 10.000 exemplaires.
Une énorme machine à faire tourner hors yeux et hors oreilles. Une énorme machine dont les rouages étaient reliés par des agents de liaison, jeunes filles et jeunes gens, piétons, cyclistes ou hâves usagers des trains à vapeur.
Les liaisons radios s’en mêlaient avec des noms comme Londres ou Brazzaville et aussi l’implantation de petits et clandestins terrains d’atterrissage, notamment dans l’Oise.
C’est ce visage de l’occupation et de la Résistance qui sera évoqué par Raymond Zerline, ancien Résistant, lui-même alors distributeur de journaux et agent de liaison, témoin, acteur et historien, conseiller national de l’Association Nationale des Anciens Combattants et Amis de la Résistance.
Raymond Zerline
13 rue des Brebis
60800 Feigneux
03 44 59 25 17
Zerline.n.r@wanadoo.fr