Collection Témoignages : N°9 Résistant du groupe «police de Compiègne» déporté, rescapé des marches de la mort

  

n°9  Jacques Vigny

Résistant du groupe «police de Compiègne»
déporté, rescapé des marches de la mort

Réf : 800B5361

Prix : 8,00 euros

Commander au CDDP de l'Oise

 

Jacques VIGNY
Résistant du groupe "police de Compiègne", déporté, rescapé des marches de la mort

Né en 1921 à Vic-sur-Aisne, fils d’un ancien combattant de 14/18, Jacques Vigny est élevé dans le souvenir de la Grande Guerre. Employé à l’usine de colle et gélatine d’Attichy lors de la
déclaration de guerre, il prend les routes de l’exode en 1940 avec sa famille en direction de la Vendée. De retour à Vic-sur-Aisne quelques semaines plus tard, il reprend son activité. En 1943, afin d’échapper au Service du Travail Obligatoire, il passe le concours de gardien de la paix et obtient d’être affecté comme agent de police à Compiègne. Quelque temps plus tard, sous l’autorité de l’adjudant Firmin Flamand, Jacques Vigny et quelques camarades s’engagent dans la Résistance en fournissant des renseignements pour l’Angleterre, en réalisant de faux papiers, en aidant les fugitifs…
Le 8 juillet 1944, tout le groupe est arrêté, interrogé puis incarcéré à la prison de Compiègne. Les policiers seront déportés le 17 août 1944 au départ de Royallieu par le dernier train à destination de Buchenwald. Arrivé le 21 août suivant, Jacques Vigny est affecté dans les mines de sel de Neu-Stassfurt où il connaîtra les souffrances de la faim, du froid et de la répression nazie, souffrances qui atteindront leur paroxysme lors des marches de la mort qui suivront l’évacuation du camp… Il s’évade le 18 avril 1945 et rejoint la France le 7 mai avec l’aide de l’aviation américaine.


 

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