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Le terme anglais « charity » peut être traduit par « charité », « aumône », mais aussi par « oeuvre caritative », « organisation qui vient en aide ». Ce mot recouvre des réalités très diverses : -Celles de petites structures visant la satisfaction de besoins locaux et dotées de peu de moyens aussi bien que celles de grosses structures, très connues, qui gèrent d’importants budgets. -Elles font l’objet d’un enregistrement auprès de la « Charity Commission ».

Le but des différentes associations est de récolter un maximum d’argent afin de soutenir des projets et combattre des inégalités comme la malnutrition, la faim, la maladie ou la détresse dans le mode entier.

Les charities ont différents moyens de financements : les financements publics, les fonds collectés auprès des particuliers et le secteur privé (entreprises, mécénat).

Plus de la moitié (58,4 %) des charities ont un budget par an inférieur à 10 000 de livres.

20 des plus grandes charities, ont un budget qui dépasse les 100 millions de livres à l’année, ce qui représente 10 % des revenus du secteur.On peut constater que seul 3500 organisations (représentant seulement 2 % des charities) ont plus de 70 % des revenus (comme les dons ou les subventions), avec au sommet une vingtaine de charities, ayant une forte longévité.

Comme il se doit dans une démocratie, les associations sont libres au Royaume-Uni. Il est possible de créer une association sans la déclarer : ce sont les « voluntary organisations », des organisation de fait qui conviennent lorsqu’elles sont de petites structures. Lorsqu’elles disposent d’un capital propre permanent, occupant des immeubles et dont le revenu dépasse 5 000 livres par an, elles bénéficient du statut de « charity». Elles obéissent à des règles comptables et de gouvernance précises. C’est la Charity Commission qui exerce ce contrôle. Ses cinq membres sont nommés par le Ministre de l’Intérieur. Voici le lien vers leur site.

La commission est compétente pour tout ce qui concerne l’associatif. Elle élabore la réglementation des charities, décide si une loi votée récemment doit être appliquée pour les associations, et sanctionne les malversations commises. Le rôle de la Charity Commission est très important. En effet, les charities représentent une partie considérable de l’économie britannique puisque le secteur associatif représente 4,8% du PNB.

En conclusion, lisez l'étude comparative au sujet des charities et des associations françaises rédigée par Fanny Gérome et publiée en 2010 dans la Revue Internationale de l'Economie Sociale.