conte6 Suite à l'étude des Contes des Mille et une nuits en classe et en relation avec la liaison CM2/6ème , M Pellois et ses élèves de 6ème E présentent quelques contes écrits en classe au cours du second trimestre.

voici le recueil de leurs travaux ( 1er partie ) conte1

Quatrième nuit : La fleur aux pétales d’or

La quatrième nuit, Schéhérazade s’allongea auprès du sultan et commença ainsi son récit:« On raconte qu’il y a très longtemps, dans la ville de Bagdad, un garçon, Zaim, allait tout les jours chez son ami Fareed le calife. Après cette petite visite, Zaim allait acheter du tissu dans la boutique de Layla. Un jour, Layla tomba gravement malade, elle se fit empoisonner par un homme malhonnête. Ce fut un choc pour Zaim car s’il ne faisait rien, son amie mourrait et il s'en voudrait toute sa vie. Il appela son ami Fareed et l’informa de ce qui était en train de se passer. Après avoir appelé son ami, Zaim chercha dans ses livres un remède contre cette maladie. Au bout d’une heure de recherche, il trouva un remède : la fleur aux pétales d’or, qui avait le pouvoir de guérir toutes les maladies et tous les empoisonnements. Il se mit en route pour l’Inde. Arrivé là-bas, il sortit son livre pour savoir où elle se trouvait, il vit qu’elle était dans un grand désert. Il se mit en route. Sur sa route il rencontra un aigle royal pris dans un piège. L'oiseau était extraordinaire : il avait un bec jaune soleil, des yeux semblables à l’océan et des pattes aux griffes coupantes comme des rasoirs. Ses ailes étaient longues et palmées comme un palmier. Zaim le délivra tout de suite. Pour le remercier, l’aigle l’aida à continuer sa route. Après une demi-heure de route, un scorpion géant sortit du sable. Les deux amis sursautèrent. L’aigle proposa: «Je vais occuper le scorpion et toi tu prendras un bout de bois: aiguise-le et plante-lui dans l’abdomen». Zaim fit ce que l’aigle avait dit, et par chance, la stratégie fonctionna et il tua le scorpion en un coup. Ce fut un exploit pour eux mais ils durent reprendre la route. Zaim avait acheté avant de partir, un tapis, il le sortit pour le montrer à son ami. Le tapis se mit à bouger, ils s’éloignèrent de quelques pas et le tapis se souleva du sol et se mit à parler. «Bonjour, Messieurs, je suis un tapis magique, je vous ai entendu parler pendant que j’étais dans le sac et figurez-vous que je connais l’endroit où se trouve la fleur aux pétales d’or. Elle se trouve au sommet d’une montagne. Je peux être votre guide si vous le souhaitez ». Les deux amis réfléchirent un petit moment et finalement, ils acceptèrent. Arrivés au pied de la montagne, Zaim demanda au tapis s’il pouvait le transporter au sommet. Le tapis lui répondit qu’il ne pouvait pas encore car il fallait qu’il ait plus d’énergie du soleil et, par malheur, le soleil était caché derrière un gros nuage à ce moment-là. Le tapis ne captait plus d’énergie. Zaim dut gravir la montagne. Au bout d’une heure, il atteignit une plate-forme, il avança de quelques mètres et tomba dans un trou, il se rattrapa à une branche suspendue au dessus du vide. Le tapis et l’aigle l’aidèrent à remonter en le soulevant quelques secondes. Ouf ! Zaim était sauvé ! Il leur dit : «Merci les amis vous m’avez sauvé». Puis ils continuèrent à grimper. Arrivés au sommet, ils découvrirent une fleur ravissante. Zaim en cueillit un pétale pour le donner à Layla. Pour rentrer chez lui, il avait emprunté un chameau à un des marchands du souk. De retour chez lui, il fit manger à Layla le pétale et garda secret l’emplacement de la fleur. Elle fut aussitôt guérie et cinq ans plus tard Zaim et Layla se marièrent et eurent beaucoup d'enfants.» conte2

                                                            	Hugo Behaegel

Cinquième nuit : le voleur de la nuit

La cinquième nuit, Schéhérazade s’allongea auprès du sultan et commença ainsi son récit:«On raconte qu’il y a très longtemps vivait en Perse un garçon qui se nommait Atif. C'était un voleur renommé. Il était brun avec des babouches rouges, il portait une djellaba noire et avait un pur-sang noir qui courait à la vitesse de l'éclair. Il allait chaque matin au port et chaque soir au palais voler de l'or qu''il mettait dans sa maison noire. Un jour le prince Talibe vit Atif voler de l’or et le mit en prison. Au bout de trois jours, Atif s’échappa et déroba tout son or au prince. Il alla se cacher et resta chez lui trente jours. Pendant ce temps, le prince le faisait rechercher. Le trente-et-unième jour, Atif recommença à voler et se fit encore prendre. Cette fois, on l’envoya dans la pire prison de Perse. Il fit semblant de mourir alors les gardes l’emmenèrent dans le désert pour se débarrasser de lui. Atif se réveilla et commença à marcher, mais il s’enfonça dans des sables mouvants à côté d’une oasis. Il vit un serpent alors il se rappela qu’il fallait rester calme. Le reptile affamé s’enroula autour du bras d’Atif et le sortit des sables mouvants. Atif lui donna des bouts de viande de son sac et le la bête devint son ami. Il continua son voyage longtemps dans le désert et finit par s’évanouir. Un dromadaire arriva et lui fit de l’ombre. Atif atteignit l’Inde sur son dos. Le voyage était très long et il faisait chaud, il était entouré par le désert. Mais maintenant, il était en Inde ! Atif se promena dans les villages aux alentours ; il se fit de bons amis, mais entre deux villages il vit un chien enragé effrayant, avec une gueule horrible, semblable à la mort. Il prit un os, sûrement celui d’un cadavre d'animal et l’envoya très loin. Atif s’éloigna et courut le plus vite possible pour aller le plus loin possible du chien. Il arriva à Delhi et alla directement à une auberge. Il y avait une pancarte disant :«Mon cher peuple, ma fille, la princesse Fyona, a été enlevée. Je rassemble une armée pour aller la délivrer et celui qui me la ramènera saine et sauve aura sa main.» Notre héros alla s’inscrire pour aller la délivrer. Atif retrouva la princesse dans un château et se battit contre des ogres. Dix ans plus tard, l’armée était décimée, mais Atif revint en Inde avec la princesse et l’épousa. Le sultan n'avait pas confiance mais la charmante princesse réussit à le convaincre. Ils se marièrent, eurent deux enfants très charmants, l'un blond et l’autre brun. Le blond se nommait Asad et le brun Farad : l’un était fait pour le combat, et l’autre pour la stratégie. »

                                                           Chappé  Antoine

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Sixième nuit : à la recherche de Layla et de sa famille

La sixième nuit, Schéhérazade s’allongea auprès du sultan et commença ainsi son récit : « On raconte qu’il y a très longtemps à Delhi, vivaient deux jeunes adolescents qui se nommaient Layla et Asim. Ils avaient l’habitude d’aller très tôt le matin à la boutique de Faride, le père de Layla, qui arrivait toujours deux heures avant eux ; alors que Yasmina, la mère de Layla, dormait jusqu’à neuf heures avec les frères et sœurs de Layla. Mais un jour qu' Asim allait chercher Layla chez elle, elle ne répondit pas. D’ailleurs, quand Asim frappa à la porte, personne ne répondit, même pas Yasmina. Alors Asim commença à s’inquiéter, il alla à la boutique pour demander au père de Layla. Mais là personne ! Sur la porte de la boutique il y avait écrit : « En déplacement pendant une semaine ». Le jeune homme était sous le choc. Alors Asim partit pour le sud de Dehli, mais par malheur l’éléphant qui le transportait s’arrêta sur le bord du chemin car il était gravement blessé et ne pouvait plus supporter le poids. Alors Asim continua son chemin à pied, mais il avait tellement chaud ! Il s’assit par terre et vit une sacoche. A l’intérieur, il y avait un tapis magique. Sur le chemin il ne volait pas très haut. Trois hommes le virent. L'un d'entre eux se nommait Ichème. Son visage était très sale et ses yeux lui donnaient un air suspect, semblable à un voleur. Ses cheveux étaient noirs, pareils à la forêt dans la nuit. Il portait une grande djellaba toute sale comme celle que l’on trouve dans une poubelle. Cet homme connaissait Asim depuis longtemps, et ils n'étaient pas très bon amis. Ichème ordonna aux deux autres hommes de tirer le bout du tapis avec lui pour le renverser sur le sol. Mais le sultan Kamel, qui avait tout vu, ordonna de le lâcher et punit ces hommes. Il souhaita un bon voyage à Asim. Les jours passèrent et Asim était toujours en voyage pour retrouver Layla et sa famille. Mais Asim n’avait pas fait attention aux dates : cela faisait déjà un mois qu'il était parti de son village alors que sur l'affiche était marqué : « En déplacement pendant une semaine ». Alors Asim prit le chemin du retour ; mais il était tellement fatigué que sur son chemin il eut des hallucinations. Il mourut dans le sud de Delhi, dans un désert. Au village, tout le monde était inquiet parce que c’était un tout petit village où tout le monde se connaissait. Layla, qui était déjà rentrée depuis trois semaines, se demandait où était son ami Asim, mais elle sut très vite ce qui lui était arrivé. Elle regretta d'être parti au village du sultan Kadel pour faire du troc entre le père de Layla et un ami à lui ; elle était triste d'avoir perdu son meilleur ami. »

Maeva Boutemy conte5

Septième nuit : Le monde d'Ourou

La septième nuit, Schéhérazade s’allongea auprès du sultan et commença ainsi son récit : « On raconte qu'il y a très longtemps, en Perse, vivait un chef nommé  Tariq . Il était grand, avait les cheveux longs et vivait sur la place de sa grande ville, Samarcande. Il avait l’habitude de s’entraîner durement pour devenir plus puissant et diriger ses troupes. Il avait deux amis,  Talib, un cordonnier qui habitait et travaillait au souk, et Asad, son vieil ami d’enfance, qui était le  boulanger personnel du sultan. Et comme tout chef de troupe, Tariq faisait des envieux, dont  Asim, un guerrier qui rêvait de prendre sa place. Asim racontait sans arrêt des rumeurs sur Tariq. Tariq, qui en avait assez, décida de tirer au clair ces histoires grâce à ses amis. Or, un jour, Asim commit un meurtre et accusa Tariq à sa place.  Fahd, le cadi de la capitale, envoya Tariq, Talib et Asad en exil dans un pays lointain. Deux ans plus tard, la quête de notre héros commença pour revenir chez lui... « Réveillez-vous...Réveillez-vous … ! cria Asad. -Aïe ...Aïe...Aïe...Aïe ...AIE ! Hurla Asad de douleur. » Leur voyage d'exil en éléphant par Fahd lui avait littéralement arraché une jambe.

« Asad, ta jambe !, hurla Tariq. »

Nos trois amis ignoraient qu'ils se trouvaient en fait dans un autre monde, celui d' Ourou ! Après plusieurs heures de marche, ils décidèrent de s'arrêter et dormirent. Tout à coup, la terre se souleva, des hommes vêtus de noir apparurent et crièrent :«  A mort Tariq ! ». Asad, affolé, partit se cacher dans un arbre. Tariq comprit qu'il fallait agir. Il prit son épée et tenta de trancher la tête du premier assassin, mais cela ne lui fit rien. Talib essaya de lui donner des coups de bâton, mais cela ne servit à rien, il n'avait pas la moindre égratignure ! Ces assassins, bien qu'invulnérables, avaient un point faible : une dague magique au pouvoir exceptionnel. Les assassins, par peur que quelqu'un ne trouve cette dague, l'avaient conservée avec eux. « Talib ! cria Asad, prends leur dague ! » Courageusement, Talib courut voler la dague et décida de se battre avec. « Non !», hurlèrent les assassins.  La dague commença à devenir rouge, bleue et verte. Elle commença à tuer un par un les assassins. « Ouf ! On a eu de la chance !, cria Asad qui se décida enfin à descendre. - Cette dague a un pouvoir spécial, dit Tariq, je la garde. Bon ! Maintenant il faut rentrer chez nous. En avant ! » Ils marchèrent jusqu'à arriver à la citadelle d'Ourou. Ils passèrent la nuit dans une auberge et le matin, ils partirent au palais pour demander au sultan des informations sur ce monde. Mais le palais était désert car un démon mort depuis deux cents ans avait été réanimé par Delose, un efrit. Notre groupe de héros s'avança courageusement pour découvrir ce qu'il se passait dans ce palais mystérieux. Ils ouvrirent une porte où ils découvrirent une cage où étaient emprisonnés le sultan et la sultane d'Ourou. Cette cage était gardée par le démon. «Bon, si on veut retourner chez nous on n'a pas le choix, non ?, dit Tariq. Heu...je pense que non, répondit Asad, terrifié. Mais attends, cria Talib, un démon qui est réanimé est immortel : on ne pourra pas l'attaquer. Il faut les délivrer. Allez, on y va ! »,  commanda Tariq.

Mais dés qu'ils s'approchèrent du démon,
un être petit comme un nain avec une chevelure semblable
à une crinière de cheval apparut : « Non, ne l'attaquez pas !,

dit-il, je vais m'en occuper, mais vous devrez en échange sauver mon peuple de Delose ! »

        Tout à coup, l'être avait fait disparaître le démon et
notre groupe fut emmené dans le Lopro,
un monde sombre ou se trouvait Delose. Le combat éclata.
Asad retourna se cacher. Malheureusement, l'éfrit tua Talib.

Tariq, fou de rage, coupa la tête du monstre grâce à sa dague.

         Le corps du cadavre explosa et une pierre apparut.
« Merci Tariq, dit le petit être, grâce à cette pierre mon peuple va être sauvé.
Merci encore et adieu ! » Et nos deux aventuriers furent ramenés

d'un coup dans leur ville natale. Le cadi apparut, furieux. « Tariq, tu ne devais pas revenir ! Cadi, cria Tariq, mon ami et moi, nous avons sauvé un peuple !

Oui je sais, coupa le cadi, mais tu vas mourir !»

Ce fut un grand combat. Le cadi lança son épée mais Tariq l'esquiva.

Le combat dura des heures ; Tariq décida enfin d'attaquer et décocha
un puissant coup dans les côtes du cadi qui  fut tué sur le coup. «Bravo!»,
cria le peuple.«Je vais préparer les funérailles de Talib» , dit Tariq,
triste de la mort de son ami . Et ce fut la fin de cette histoire. »

Sylvain de Oliveira conte7

Bientôt d'autres contes à lire. ∞