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Vendredi 21 juin, les élèves des 6ème A, B, C, E, F et H ont présenté leurs travaux. Les parents, enfants et adultes présents ont découvert les réalisations des projets "Un animal à peine reconnaissable ", "Drôle de bêtes" et "Bestiaire de terre, un voyage collégial". Ces projets ont été menés, entre autre, dans le cadre d'AEC toute au long de l'année scolaire reliant ainsi les disciplines (SVT, français, arts visuels) et les sorties au musée d'Histoire Naturelle et la Grande Galerie de l'Evolution de Paris.

Artiste plasticien à la pratique artistique polymorphe qui conjugue sculpture, peinture ou même installation, son médium deprédilection reste la terre. Il a étudié à l’ESAP/Pavillon Bosio, École Supérieure d’Arts plastiques de la Ville de Monaco, d’où il sortira avec les félicitations en 2012. Après « Nyctophilia* », sa première exposition personnelle en 2013 dans la Principauté, à la galerie Eleven Columbia, il part travailler à Paris. Sélectionné à la Biennale internationale de Vallauris en 2016, il réalise une exposition personnelle, « Soirs de bataille, nuits de captivité »à Madoura - Vallauris / Golfe Juan la même année. Nourri d’artistes contemporains ou classiques JP Racca Vammerisse se situe au croisement de plusieurs influences artistiques. Il développe, une œuvre habitée, qui pose la question de notre rapport avec les objets et à travers eux l’histoire qu’ils portent tout en restant guidé par le plaisir propre à la sculpture -le modelage- qui n’est pas incompatible avec la rigueur protocolaire et sérielle à laquelle il tient.  D'un crépuscule bleu layette à un jaune pâle des première lueures du jour, ces “nuits fauves” sont le moment de la journée qui voit l’apparition d’un monde étrange ou se côtoient des individus interlopes, en marge de la société comme mis au rebut par les institutions et la normalité. Son titre est un clin d'œil au film éponyme de Cyril Collard et a été pensé comme une expérience totale sonore, olfactive et visuel. Désormais coulisse d'un théâtre d'objets, l’exposition a pour toile de fond une création sonore pensé pour l’événement par l’artiste plasticien Nicolas Delliac. Formé à l’École Nationale Supérieure d’Arts - Limoges - Aubusson, il travaille la vidéo et le son via des détournements de la sphère internet. Dès l'entrée nous sommes confronté à Cathédrale précaire, une installation de 21 Fleurs du mal , griffes acérés devenues fleurs à offrir, pinceaux oubliés dans leur diluant d'alcool, cette installation renvoit au monde pictural de la nature morte. L'appel de la forêt prend la forme d' aiguilles de pin jonchant le sol de l'installation, ou celle d'une souche en céramique, Bouche-Tronc, nous convie à une réflexion sur la nature, à notre nature, civilisée ou sauvage, à une nature que nous avons dénaturé. Nous faisant face, des têtes de démons endormis émerge des murs sous des silhouttes de totems aux tons pastels, créatures ou acteurs d'un monde intermédiare, ils placent le spectateur dans le statut du voyeur, témoin que les monstres rêves aussi... Offerte sur à l'autel de la nuit Cornucopia, ou la poubelle des désirs, de dresse devant un décor jaune délavé. Corne d'abondance aux fruits toonesques, cette sculpture joue avec décallage sur différentes esthétiques, un vase Médicis en fonte devenus une poubelle grandiose pour les idées avortées. À la lisière du réel, dans les heures creuses des insomnies, l'exposition dessine les contours d'une réalité en eaux troubles.

Jeudi 15 mars, vernissage de l'exposition des travaux des élèves de 5G réalisé dans le cadre d'un AEC (action éducative culturelle).

 Après un premier travail autour de l'autoportrait et des lois de proportions du visage, les élèves ont été initiés à la pratique de l'argile par Mme Vlna de l'association noyonnaise "Lez'arts" dans le cadre d'une action pédagogique de leur professeur Mme Prouhet.

Les élèves étaient fiers de leur réalisation ainsi que de l'installation de l'exposition qu'ils avaient eux-même réalisée. Les parents et leurs enfants, les enseignants et l'administration du collège sont venus nombreux pour découvrir avec émerveillement, le travail de chacun et de chacune.

La journaliste du Courrier Picard interviewe les élèves de 5G.

Mme Vlna et M Duvaux, principal du collège.