La gazette de JR

Près d’un mois après l’insurrection lybienne, les états occidentaux n’ont toujours pas trouver le moyen approprié pour que le pays retrouve son calme en évitant le maximum de mort, alors que Kadhafi est près de lancer sa contre-attaque face aux résistants.

L’insurrection du peuple lybiens est devenu une vrai guerre de position. Les insurgés ont pour capitale, Benghazi qui est une grande ville peuplé d’environ 1 millions d’habitants. Kadhafi est obligé de prendre cette ville pour arrêter cette guerre et reprendre le pouvoir. Mais les insurgés barrent la route vers Benghazi en tenant coûte que coûte le carrefour très important qu’est la ville d’Adjabiya. Même si l'insurrection conserve des positions à Misrata, située à 150 kilomètres de Tripoli, ou bien encore dans plusieurs localités des montagnes du nord-ouest, les troupes de Mouammar Khadafi en pleine contre-offensive progressent ces derniers jours à coups de tirs d'obus et de raids aériens. Samedi 12 mars 2011, les soldats et mercenaires du régime libyen ont pris Al Oukaïla sur la route côtière. Aujourd'hui, selon des témoins, après avoir été bombardés, les insurgés ont fui le port pétrolier de Brega, situé à environ 240 kilomètres à l'ouest de Benghazi. Pour l'heure, les rebelles conservent encore le contrôle d'Ajdabiya qui fait figure de dernier verrou avant le quartier général du Conseil national de transition. Même si les insurgés ont toujours leurs slogans de guerriers, le peuple de Benghazi est très tendu et la plupart des journalistes ont déserté la capitale de la révolution lybienne.