L'atmosphère à Saint-Quentin avant l'arrivée des Allemands

La peur de l’invasion

Une partie des Saint-Quentinois quittent la ville. « La mairie a délivré 6 000 laissez-passer ».
Les Fleury décident d’envoyer leur fille et leur petite-fille en Provence, où ils ont de la famille. En quittant la maison familiale, la petite-fille des Fleury dit : « Adieu tout ce que j’aime et que je ne reverrai jamais ! ».

La peur des espions

Les officiers anglais de passage à Saint-Quentin parlent de moins en moins avec la population : ils pensent qu’ils sont entourés d’espions.
Selon Elie Fleury, le risque est réel : il raconte comment deux hommes, qui se présentent comme un officier de marine et un sergent, se sont révélés être des espions. La population pense qu’il y a des espions allemands dans la ville et chacun se méfie de l’autre.

La perte de confiance dans les autorités

L’angoisse grandit d’autant plus qu’il est impossible d’avoir des informations fiables. Les populations font de moins en moins confiance aux autorités. Elie Fleury résume ainsi cet état d'esprit : « Ce qu’on voit de ses yeux, ce qu’on entend de ses oreilles, ce qu’on ressent dans son âme dément le texte des dépêches officielles imperturbablement affichées deux fois par jour en treize endroits de la ville et les dépêches dites « visées », publiées docilement par les journaux ».

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