Mardi 26 mai 2020

Bonjour à tous, enfants et parents ! Alors, le coloriage de lecture d’hier… La magie a-t-elle opéré ? Et qui a gagné le jeu des collections en rythme ? J’espère que le nouveau conte de loup vous aura plu. Au programme aujourd’hui : on compare deux contes de loups, on joue à l’Animalphabet, on réalise une composition graphique, on joue à la marchande, on classe les animaux (ovipares et vivipares), on fabrique des têtes animales symétriques par découpage et on poursuit le visionnage de l’Odyssée du loup. Mais avant de commencer, voici le magnifique papillon de Sidonie :

BRAVO SIDONIE ! Très beau papillon, joli prénom en attachées et… Moi aussi, je t’aime… bien.

Voici les propositions d’activités pour aujourd’hui :

RITUEL (tous les jours) : connaître la comptine des jours de la semaine.

On commence toujours par réciter la comptine des jours de la semaine : lundi, mardi, mercredi, jeudi, vendredi, samedi, dimanche. Pour les moyens, qui doivent maintenant très bien maîtriser la comptine, on peut s’amuser à réciter en commençant par un autre jour que lundi. Puis reprendre le rituel du jour : « Hier, nous étions lundi alors aujourd’hui, nous sommes… » et l’enfant complète. Pour les moyens, on rajoutera « Puisqu’aujourd’hui nous sommes mardi, demain nous serons… » et l’enfant complète. Pour l’aider, on peut dire : « C’est le jour qu’on dit juste après mardi dans la comptine ». On peut même compléter avec « Puisqu’aujourd’hui nous sommes mardi, hier nous étions… » et l’enfant complète. Pour l’aider, on peut dire : « C’est le jour qu’on dit juste avant mardi dans la comptine ».

LANGAGE ORAL : Raconter une histoire lue précédemment. Comparer des histoires proches.

A l’aide des images proposées ci-dessus, l’enfant raconte l’histoire du conte russe Le loup et la chèvre.

N’hésitez pas à le questionner pour rappeler certains détails comme : Combien la chèvre a-t-elle de chevreaux ? Pourquoi doit-elle s’absenter ? Pourquoi les chevreaux n’ouvrent-ils pas la porte au loup la première fois qu’il frappe à la porte ? La chèvre reste-elle absente jusqu’au drame ? Comment le loup parvient-il à entrer dans l’isba ? Combien de chevreaux mange-t-il ? Comment la chèvre se venge-t-elle ?...

Aide-le ensuite à se souvenir de quelques mots nouveaux (et à trouver des synonymes plus courants) : péniblement (difficilement), vigoureux (fort), clairière (pré), isba (maison), brouter (manger), féroce (méchant), dupe (naïf, idiot), tourner les talons (partir), logis (maison), forge (atelier du forgeron), forgeron (ouvrier qui fabrique des objets en fer), festoyer (beaucoup manger), se hâter (se dépêcher), entrain (bonne humeur), sans encombre (sans problème)…

Ce conte russe ressemblant en de nombreux points au conte des frères Grimm Le loup et les sept chevreaux que nous avons lu au mois de mars, il serait intéressant de les comparer, d’en relever les similitudes et les divergences. Au besoin, reprendre les images séquentielles du conte traditionnel, utilisées lundi 23 mars ou son illustration étudiée mardi 24.

LE LOUP ET LES SEPT CHEVREAUX.pdf

ILLUSTRATION LE LOUP ET LES SEPT CHEVREAUX.pdf

Similitudes : C’est l’histoire d’une chèvre qui, devant s’absenter, recommande à ses chevreaux de n’ouvrir à personne. Après avoir échouer une (ou deux) fois, le loup parvient à entrer et mange tous les chevreaux sauf un, bien caché. Le ventre trop plein, le loup finit par tomber dans un « trou » et meurt.

Divergences : Le loup et les sept chevreaux / Le loup et la chèvre.

  • 7 chevreaux / 3 chevreaux.
  • La chèvre part faire des courses / brouter l’herbe tendre.
  • La chèvre ne revient qu’après le massacre / revient une 1ère fois avant de repartir.
  • Le loup va chez le marchand de craie / chez le forgeron.
  • Les chevreaux n’ouvrent pas (épisode de la pâte chez le boulanger et la farine chez le meunier) / ouvrent à la 2ème tentative du loup.
  • Le dernier chevreau caché dans la pendule / sous le poêle.
  • La chèvre retrouve involontairement le loup / se rend volontairement chez la renarde pour trouver le loup et lui tend un piège.
  • La chèvre sauve ses petits / les petits sont définitivement perdus.
  • La chèvre remplit le ventre du loup de pierres / le gave de crêpes.
  • Le loup tombe dans un puits / tombe dans un feu et sur des piques de fer.

LANGAGE ECRIT – LECTURE : Connaître les lettres de l’alphabet. Les associer aux animaux référents de notre abécédaire.

Aujourd’hui, on joue à nouveau à l’Animalphabet.

1. Reprenez la fiche de l’ Animalphabet (imprimé mardi 7 avril).

ANIMALPHABET.pdf

2. Etalez les cartes de notre Abécédaire (proposé jeudi 12 mars) sur la table. L’enfant pourra s’y référer.

ABECEDAIRE_DES_ANIMAUX.pdf

3. Préparez les 26 lettres de l’alphabet. Formats différents selon le niveau :

  • Les petits reprennent les bouchons lettres capitales (fabriqués mardi 24 mars).

LETTRES DE L'ALPHABET.pdf

  • Les moyens reprennent les bouchons lettres minuscules scriptes (fabriqués jeudi 30 avril) ou les étiquettes lettres minuscules scriptes (uniquement les minuscules, fabriquées mardi 24 mars).

ALPHABET MINUSCULE SCRIPT (BOUCHONS).pdf ou MOYENNE SECTION CAPITALES ET MINUSCULES.pdf

Il s’agit pour l’enfant de placer chaque lettre dans la bonne case de la fiche. Même si les images ne sont pas exactement les mêmes que sur notre abécédaire, ce sont les mêmes animaux. L’enfant prend une lettre (ex. A), la nomme, dit « comme… (ex. abeille) » et la place.

On aidera les petits pour nommer les lettres et les animaux.

Pour les moyens (abécédaire en capitales et lettres à placer en minuscules), même si ce n’est pas la 1ère fois qu’on joue à ce jeu, il faudra sûrement encore aider un peu aussi ! Au bout de quelques temps, ils le feront seuls… et vite !

Certains commenceront peut-être à se détacher de l’abécédaire et tenteront de placer les lettres directement sur l’Animalphabet, sans passer par la case Abécédaire… Tant mieux !

LANGAGE ECRIT – GRAPHISME

RAPPEL IMPORTANT : ENTRAINEMENT A L’ECRITURE DE SON PRENOM TOUS LES JOURS (les petits en capitales, les moyens en cursives)

PETITS : Réaliser une composition graphique à base de courbes excentriques.

  1. L’enfant commence par observer attentivement, en plein écran, la composition proposée ci-dessus comme exemple de réalisation.
  2. L’adulte prépare une feuille carrée (21 cm de côté). Il trace 5 points de repère équidistants et alignés verticalement au centre de cette feuille (voir ronds jaunes sur l’exemple).
  3. L’enfant colle des gommettes sur les points de repère.
  4. Il trace ensuite, au feutre, une ligne courbe englobant la 2ème et la 4ème gommettes (le plus serré possible pour le 1er tracé).
  5. Il poursuit en traçant des lignes excentriques espacées passant toujours par les mêmes points de contact, au-dessus de la 2ème gommette et au-dessous de la 4ème.
  6. Avec un feutre d’une autre couleur, il réitère le procédé, en englobant cette fois la 1ère et la 3ème gommettes.
  7. Avec un feutre d’une autre couleur encore, il réitère le procédé, en englobant la 3ème et la 5ème gommettes.
  8. S’il le souhaite, il peut ajouter des lignes excentriques intermédiaires en pointillés.

On se tient bien et on tient correctement ses feutres. Ce n’est pas de l’écriture, l’enfant peut faire pivoter sa feuille au fur et à mesure de sa progression (c’est plus facile et les graphismes seront plus réguliers).

Si l’exercice semble laborieux, on n’est pas obligé de le faire en une seule séance. On en fait un peu ; on fait autre chose ; on y revient plus tard.

MOYENS : Réaliser une composition graphique à base de frises symétriques à créer.

  • L’enfant commence par observer attentivement, en plein écran, la composition proposée ci-dessus comme exemple de réalisation.
  • Imprimez une page pointée (points en carré) vierge et pliez-la en deux le temps de marquer le pli visuellement (Celui-ci servira d’axe de symétrie au tracé des frises).
  • Avec l’aide de l’adulte, l’enfant va créer ses frises, en s’appuyant sur les points préexistants de la feuille pour que les tracés se répètent à l’identique. Soyez créatifs… ou servez-vous de l’exemple comme modèle !
  • On commence par tracer la double frise centrale (ex. 2 zigzags bleus en miroir). Et on enchaîne avec une 2ème double frise de part et d’autre de la 1ère (ex. 2 séries de ponts rouges en miroir). Et ainsi de suite jusqu’à atteindre les bords de la feuille. On change de couleur pour chaque nouvelle frise
  • On se tient bien et on tient correctement ses feutres. Ce n’est pas de l’écriture, l’enfant peut faire pivoter sa feuille comme bon lui semble au fil de ses tracés. L’important est qu’il prenne des repères visuels pour tracer ses frises en miroir (symétrie). Il n’est pas, non plus, obligé de commencer une frise à un bout et de progresser jusqu’au bout opposé (ex. pour ma frise jaune, j’ai d’abord tracé les pointes dans les creux bleus et je les ai raccordés ensuite par des ponts). Chacun son organisation, pourvu que la symétrie fonctionne !

Si l’exercice semble laborieux, on n’est pas obligé de le faire en une seule séance. On en fait un peu ; on fait autre chose ; on y revient plus tard.

FEUILLE POINTEE AU CARRE.pdf

Remarque : Les tracés terminés, on peut s’amuser à refermer la feuille sur l’axe de symétrie (tracés à l’intérieur) et à la rouvrir petit à petit en écartant les bords. L’enfant constate alors que les doubles frises se superposent.

PREMIERS OUTILS POUR STRUCTURER SA PENSEE – NOMBRES.

Identifier les nombres oralement et à l’écrit (en chiffres) et constituer des collections.

PETITS : Nombres 1, 2, 3.

MOYENS : Nombres de 1 à 5 (et plus si possible).

Aujourd’hui, on joue à la Marchande, au sens large du terme. L’adulte passe commande et l’enfant la prépare.

Dans un 1er temps, l’enfant tient le rôle de la marchande et l’adulte du client. La commande est passée oralement et en simultané de la préparation.

Dans un 2ème temps, l’enfant fait les courses grâce à la liste fournie à l’écrit par l’adulte (au début de toutes petites listes). Pour rédiger une liste, l’adulte utilise les chiffres et… dessine ! Voici un exemple ci-dessous :

S’il n’y a pas de jouets symboliques à la maison, on peut dessiner des pommes, des tomates, du pain… sur des petits papiers individuels. Ou bien on décide, par exemple, que la commande de courses est remplacée par une liste de préparatifs pour un pique-nique (assiettes, fourchettes, cuillères…), ou des collections de perles pour faire un collier, ou des collections de pinces à linge…

DECOUVERTE DU MONDE : Le printemps à la ferme (4)

1ère étape : Distinguer les ovipares des vivipares (de nos collections).

LE PRINTEMPS A LA FERME.pdf

LES PETITES BETES DE MON JARDIN.pdf

D'AUTRES PETITES BETES DE MON JARDIN.pdf

  • Reprenez la feuille A3 avec les 2 colonnes (1ère colonne, un œuf ; 2ème colonne, un autre œuf barré).
  • Demandez à nouveau à votre enfant de classer les animaux dans la bonne colonne. Pour l’instant, on ne les colle toujours pas. Attendez qu’il ait placé toutes les images avant de l’aider à corriger ses erreurs.
  • Une fois, le classement effectué, faites récapituler oralement à votre enfant : le poussin, le caneton, la fourmi, l’escargot, le moineau, le merle… sont nés en sortant d’un œuf ; le porcelet, le lapin, le chevreau, le chaton, la taupe, le hérisson… sont nés en sortant du ventre de leur maman.

Rappelez que ce sont les mamans (les femelles) qui pondent les œufs ou portent les bébés dans leur ventre. Dans ce 2nd cas, quand les petits viennent au monde, on dit que les femelles mettent bas.

2ème étape : Observer, décrire les animaux pour les classifier.

  • Dans un 1er temps, observez la colonne des vivipares et demandez à votre enfant d’identifier les ressemblances de ces animaux (ils ont tous 4 pattes et des poils).
  • Dans un 2ème temps, intéressez-vous à la colonne des ovipares. Il est évident que tous ne se ressemblent pas. Alors demandez à votre enfant de regrouper les animaux qui « se ressemblent » (caractéristiques communes). Pour cela, il peut s’appuyer sur le tableau d’observations réalisé début mai (nombre de pattes, ailes…). On devrait ainsi obtenir plusieurs groupes : des « rampants », des « plumes », des « 6 pattes et plus » et… le lézard qui, pour l’instant, n’entre dans aucune catégorie…
  • Dans un 3ème temps, on commencera à poser des conclusions initiales (donc révisables) : les femelles à 4 pattes ont des bébés, les autres pondent des œufs.

ACTIVITE MANUELLE : Fabriquer des têtes animales.

TETES ANIMALES A PLIER ET DECOUPER.pdf

  1. L’enfant choisit un animal (une moitié).
  2. L’adulte l’imprime et découpe le cadre (demi page).
  3. Puis il aide l’enfant à le plier sur la ligne médiane (axe de symétrie de la tête).
  4. L’enfant découpe la feuille pliée en 2 sur le contour de la tête (laisser le trait visible).
  5. Il décalque ensuite, par transparence, l’autre moitié de tête en plaçant la feuille pliée sur une vitre.
  6. Enfin, il colorie à sa guise.

VISIONNAGE TOUJOURS POSSIBLE : film documentaire vu ce week-end sur France 4

Le film dure 87 minutes. Visionnez-le avec l’enfant, en plusieurs « épisodes ». Il est disponible en replay jusqu’au 30 mai sur france.tv Magnifique histoire (vraie), magnifiques images animalières, magnifiques paysages… Bref, que du bonheur !

L’ODYSSEE DU LOUP

Et voilà, c’est fini pour aujourd’hui… A jeudi !

Récap des nouveaux PDF du jour :

MOYENS

FEUILLE POINTEE AU CARRE.pdf

TOUS

TETES ANIMALES A PLIER ET DECOUPER.pdf