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Affiche de l'illustrateur Jules Chéret (1879). Source : gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France. // «MISERIA». Dessin de Victor Hugo. Inscription manuscrite, à droite : « Pour le frontispice des Misérables ». Encre de Chine. Sans date.

Photo (C) RMN-Grand Palais / Agence Bulloz.

HISTOIRE LITTÉRAIRE

LES MISÉRABLES (1862), de Victor Hugo :

Le roman dont « le premier personnage est l’infini »

Travaux : L’édition de référence est celle d’Yves Gohin, aux éditions Gallimard, coll. «Folio/Classique», deux tomes n°3223 et 3224. Seule la lecture du tome I est exigée.

1. Lecture de l’introduction d’Yves Gohin (Gallimard, coll. « Folio ») ainsi que de la notice biographique (« Biographies ») qui suit. Les trois dernières parties se trouvent dans le tome II. Est-il besoin de dire qu’il est vivement recommandé de le lire pour comprendre en profondeur tous les niveaux de signification de cette œuvre complexe ?

2. Synthèse. Comment peut-on définir « la misère » dans le roman de Victor Hugo. Quelles sont ses représentations ? Quelle est la signification du pluriel dans le premier titre des Misérables, Les Misères ? Faites une étude lexicale du mot latin « miseria », utilisé par Hugo pour légender un dessin relatif au roman (cf. polycop. donné en cours), et mettez vos conclusions en rapport avec le titre définitif choisi par notre auteur. Quels sont les autres mots latins qu’il aurait pu employer et pourquoi ne l’a-t-il pas fait ? Qu’en déduisez-vous quant au sens qu’il veut donner à son entreprise romanesque ? Il faut absolument lire de larges extraits de ce que l’on a appelé – sans doute à tort – la «préface philosophique» des Misérables, que l’on trouve dans le volume Critique des Œuvres complètes de Victor Hugo, aux éditions Robert Laffont, coll. « Bouquins », 1985, p. 467-534. Cela vous permettra de ne pas réduire ce grand roman à une lecture sociologique, que le fameux discours sur «La Misère», prononcé par Hugo devant l'Assemblée législative le 9 juillet 1849, n'interdit pas, bien entendu (cf. le volume Politique des Œuvres complètes de Victor Hugo, aux éditions Robert Laffont, coll. « Bouquins », 1985, p. 199-206).

(...)

12. Bibliographie donnée en cours. On peut se reporter aussi au billet du « Blogue des Lettres en Hypokhâgne », daté du 9 octobre 2013, qui propose une bibliographie critique sur Les Contemplations de Victor Hugo : certains titres valent pour l’étude des Misérables.


VICTOR HUGO PAR HENRI GUILLEMIN

Une introduction possible, curieuse et intéressante quoique parfois partiale, qui sera commentée et complétée en cours, dont l'auteur est le critique et universitaire Henri Guillemin (1903-1992). Certes, il fut un piètre éditeur d'inédits de Victor Hugo découverts à la fin des années 1940. Certes, sa méthode de critique beuvienne (Sainte-Beuve) des trois «S» (les Sous : attitude à l'égard de l'argent, le Sexe : attitude à l'égard des femmes, le Spirituel : attitude à l'égard de Dieu) qui, selon lui, permettrait de bien cerner la personnalité d'un écrivain est évidemment discutable... Il reste que ses connaissances littéraires, son intelligence et ses dons de conteur donnent beaucoup de saveur à ses propos sur Hugo . Ci-dessous la première conférence d'une demi-heure, qui date de 1973.


Sur France Culture, une conférence du même auteur sur Victor Hugo datant de 1952, prononcée en présence de Paul Claudel...

Lien : http://www.franceculture.fr/emission-grands-ecrivains-grandes-conferences-xixeme-siecle-510-victor-hugo-2014-08-08

Sur le site de la Bibliothèque nationale de France, une exposition complète sur l'auteur des Misérables :

Lien : http://expositions.bnf.fr/hugo/

La suite, en cours...