Jørn Riel, nouveaux - et presqu' ultimes - Racontars

circulaire.TN__.jpgLe neuvième, et avant-dernier volume des Racontars arctiques est paru à l’automne dernier chez Gaïa, la maison d'édition aux pages roses - non que je raffole de cette bizarrerie, mais bénis soient-ils jusqu'à la fin des temps pour avoir traduit et édité cet auteur tonique, truculent et MODESTE. Pour le coup, La Circulaire n'est pas une très bonne nouvelle pour ceux qui, comme moi, vivent depuis quelques années dans la familiarité des chasseurs. Parce que ladite circulaire tombe chez Doc et Mortensen – les télégraphistes musiciens – pour annoncer la fermeture par la Compagnie des stations de chasse, et donc la mise à pied des chasseurs. Et que ça se passe très mal, puisque ça commence par des morts, dont une que je ne suis pas près de digérer. J'ai mis une semaine à me décider à finir le volume, par crainte de perdre d'autres personnages chers. Mais je ne le regrette pas : c'est tendre, drôle et bien mené. (Juste une bizarrerie : il semblerait que Susanne Juul et Bernard Saint Bonnet, les traducteurs attitrés et talentueux de Riel, ignorent le passé simple des verbes en –eindre ! "il atteint" pour "il atteignit" au beau milieu d'un passage au passé simple, et ce à plusieurs reprises).
Le dixième volume doit être en cours de traduction puisque pour l'heure on ignore tout du sort de Bjorken et de ses deux compagnons, et du Lieutenant et de Valfred, entre autres. Après, il n'y aura plus qu'à relire.
Il y a une quantité de liens pour Jørn Riel sur Gogole. Un, parmi d'autres : ici

Et encore celui-ci trouvé sur le site d'une ardente lectrice, Pascale Arguedas, qui donne le texte d'une savoureuse autobiographie de l'auteur.

Ajouter un commentaire

Le code HTML est affiché comme du texte et les adresses web sont automatiquement transformées.

Fil des commentaires de ce billet