CONVOLVULUS - Mot-clé - Fruttero et Lucentini2024-02-18T20:51:22+01:00Agnès Oroscourn:md5:fa6f5f97ade6456febc2f55c1aaec32dDotclearAddio Frutterourn:md5:e1fb7f149122336c24fa83c09aaa29332012-01-24T10:01:00+01:002012-01-29T04:38:13+01:00Agnès OroscoLittérature italienneFruttero et Lucentini <p> Triste nouvelle découverte en vagabondant sur la toile, via le site québécois <em>Le Libraire</em>, et que voici à sa source sur <a style="font-style: italic;" href="http://www.livreshebdo.fr/actualites/DetailsActuRub.aspx?id=7927">Livres hebdo</a> : Carlo Fruttero, du duo (devenu solo en 2002) Fruttero et Lucentini, (j'ai chroniqué <a href="http://blogs.ac-amiens.fr/let_convolvulus/index.php?post/2007/05/24Pour-%C3%AAtre-%C3%A9crit%2C-c%E2%80%99est-%C3%A9crit%2C--La-Femme-du-dimanche--%2A-29">ici</a> le bonheur de lecture (et de traduction) qu'avait été <em>La Femme du dimanche</em> - et j'apprends par la même occasion qu'il en existe <a hreflang="it" href="http://it.wikipedia.org/wiki/La_donna_della_domenica_%28film%29">une version filmique de Comencini</a>, avec Mastroianni dans le rôle du commissaire et Jacqueline Bisset dans celui de l'exquise Anna Carla, merveilleuse idée de casting! - et je n'en ai jamais chroniqué <em>L'Amant sans domicile fixe</em>, pourtant un authentique bijou) Carlo Fruttero donc est allé rejoindre son alter ego parmi les ombres des humoristes désenchantés. Je les vois encore, caustiques et élégamment dégoûtés, affrontés à une ex-maîtresse de Sartre reconvertie dans le yoga et le souvenir pseudo-littéraire, à une émission d'<em>Apostrophes</em>, où ils avaient été invités pour la parution d'un florilège de leurs chroniques dans<em> La Stampa</em>, plaisamment titré <em>La Prédominance du crétin</em>. L'une d'entre elles brocardait, sous le titre du <em>Blouson de M. Sartre</em>, la tartuferie du grand homme. La scène était exquisément divertissante. </p>
<p> R.I.P.</p>http://blogs.ac-amiens.fr/let_convolvulus/index.php?post/2012/01/24/Addio-Fruttero#comment-formhttp://blogs.ac-amiens.fr/let_convolvulus/index.php?feed/atom/comments/390Pour être écrit, c’est écrit, "La Femme du dimanche" *urn:md5:df651a6943c6648bf691dccffac5e20f2007-05-24T22:38:00+00:002013-04-24T08:50:35+00:00Agnès OroscoLittérature italienneFruttero et LucentiniOuvrages reconstituants <p>Que je viens de relire, après l'avoir racheté, puisqu'il avait disparu
(très laide couverture, chez Points seuil, où vont-ils chercher leurs
maquettistes ? et qui ne colle en rien avec le roman). </p>
<p>Qui dira le
plaisir de relire? J'avais totalement oublié qui était l'assassin. Mais
il me restait une atmosphère, intacte, un style, inimitable, à la fois
complice et "suspendu", l'allusion, le "<em>hint</em>'", distillés comme un des beaux-arts (*il y a un américaniste inénarrable de médiocrité dans l'histoire). <br />
Délicieusement égaré, le lecteur suit à travers les rues de Turin et
les bosquets des collines environnantes - des avenues sinistres au
Balùn, le marché aux puces - une guirlande de personnages disparates
réunis par leur intimité avec la ville : aristocrates ou grands
bourgeois ineffablement bien élevés, évêque érudit, petits employés,
virago exaspérée par la dégradation des mœurs…et le commissaire
Santamaria, si correct quoique <em>méridio</em>, et l'exquise Anna Carla pleine
de grâce.<br />
<strong>De Fruttero et Lucentini</strong>, traduction ciselée par <strong>Philippe Jaccottet</strong>. Un régal.</p>http://blogs.ac-amiens.fr/let_convolvulus/index.php?post/2007/05/24Pour-%C3%AAtre-%C3%A9crit%2C-c%E2%80%99est-%C3%A9crit%2C--La-Femme-du-dimanche--%2A-29#comment-formhttp://blogs.ac-amiens.fr/let_convolvulus/index.php?feed/atom/comments/26