vendredi, 21 octobre 2016

Heilly durant la Première Guerre Mondiale

Pendant la Grande Guerre, Heilly était à l'arrière du front et servait de lieu de "repos" aux troupes du Commonwealth. A partir de 1916 plusieurs unités médicales (centres d’évacuation de blessés, hôpital de campagne) ont été implantées à proximité de la halte de chemin de fer ; Heilly Station Cemetery (situé sur le territoire de Méricourt l'Abbé) en garde le souvenir avec près de 3000 tombes.

Ayant subi des dégâts, notamment en 1918, la commune a reçu la Croix de Guerre (comme 44% des communes du département de la Somme et ici avec un éclat d'obus)

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Le monument contient les noms des morts du village (des noms seront ajoutés chaque année, après le 11 novembre, par les informations disponibles sur les Hautefeuillois décédés un siècle plus tôt). 

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Georges BETREMY
Louis BOCOURT
Narcisse GRIS
Léon DHAILLE
Jules DEMETZ
Eugène DURAND
Marcel GADIFFET
Olivier BUE
Oscar CORDIER
Modeste VAN DE VELDE
René TAHON
Arthur FOUACHE
Georget BOCOURT
Emile TAHON
Henri OUTREQUET
Georges CAUET
Gaston SUMER
César DELACROIX
Cléor DEVAUX
Alfred BOQUET

Laurie Delattre, 1S3

jeudi, 20 octobre 2016

28 août 2016 : Hommage aux charentais à Moislains

Le dernier dimanche du mois d’aout a eu lieu, à Moislains, une cérémonie en hommage aux charentais tués en 1914 en présence d’une délégation de Charentais. Sur les photos on voit le monument dans la nécropole.

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Tatiana Danez, 1STMG1

6 août 2016 : Commémoration de Biaches

Le 6 août 2016 a eu lieu la commémoration de Biaches. Cette cérémonie a célébré le centenaire de la mort du Lieutenant Brocheriou, dont on voit la tome à la photo 3. Sa tombe est située à l’endroit où il est mort et non dans un cimetière. Sur les autres photos on peut voir le monument des troupes coloniales.

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Tatiana Danez, 1STMG1

25 juin 2016 : Baptême de la rose

Le 25 juin 2016 s'est déroulé le baptême de la rose Somme 2016, à Rancourt avec des plantations à la nécropole allemande, au cimetière anglais et à la nécropole française.

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Sur cette photo, on voit la plaque du baptême de la rose qui se trouve dans la nécropole française:

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Tatiana Danez, 1STMG1

28 mai 2016 : Cantigny Hommage à l’armée Américaine

Le 28 mai 2016 a eu lieu un hommage à l’armée Américaine qui a repris Cantigny en 1918.

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Tatiana Danez, 1STMG1

Commémoration 10 novembre 2015 : Doullens

Le 10 Novembre 2015, à Doullens a eu lieu un dépôt de 600 flammes de l’espoir par les enfants des différentes écoles.

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Tatiana Danez, 1STMG1

Commémoration 10 octobre 2015 : Journée de porte drapeau

Le 10 Octobre 2015 a eu lieu la journée annuelle des portes drapeaux, à Ribemont sur Ancre, et la visite du centre archéologique. Cette cérémonie est organisée chaque année pour remercier les portes drapeaux.

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Tatiana Danez, 1STMG1

Commémoration 13 septembre 2015 : Rancourt

Commémoration annuelle de Rancourt, 1ere photo : Statue du Maréchal Foch

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2eme photo : Cimetière allemand

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3eme photo Cimetière français/ nécropole

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Tatiana Danez 1STMG1

samedi, 2 avril 2016

Le bleuet et le coquelicot

Article de Monique Bonvallet pour le n°166 du magazine Généalogie & Histoire dans lequel l'auteur nous explique l'histoire du coquelicot et du bleuet.

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mercredi, 21 mai 2014

Sortie sur le circuit du souvenir : le trou de la Mine près d'Ovillers-la-Boisselle 2

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Le trou de la mine se situe à Ovillers-La-Boisselle et mesure 80m de diamètre pour 30m de profondeur. Il s'agit du cratère laissé par l'explosion de 27 tonnes d'explosifs posés par les Anglais 16m sous les tranchées allemandes. Pour placer tous ces explosifs , les Anglais ont creusé un tunnel jusqu'aux tranchées ennemies. L'explosion a eu lieu le 1er Juillet 1916 à exactement 7h28, soit quelques minutes avant le début de la bataille.

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L'explosion aurait soulevé la terre à plus de 1200m, cette donnée étant affirmée par un aviateur qui volait à cette altitude et qui a confirmé l'information. Mais malheureusement pour les Britanniques, cette attaque n'a pas eu l'impact escompté car il n'y a eu que 800 victimes allemandes. Encore pire, les milliers de mètres cube de terre s'étant élevés dans les airs se sont rabattus sur les Anglais, leur causant d'énormes pertes : 6000 soldats Britanniques furent portés disparus, blessés ou morts dans l'explosion. 

Célestin Chlagou et Alban Solesmes

Sortie sur le circuit du souvenir : Thiepval 3

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Le Mémorial Franco-Britannique qui se trouve à Thiepval est un monument rendant hommage aux soldats morts durant la bataille de la Somme dans la deuxième moitié de l’année 1916.
 

Derrière ce mémorial, on retrouve un cimetière militaire, qui se trouve exactement à l’emplacement des lignes de front à la date du 1er Juillet 1916, soit le premier jour de l’offensive franco-britannique de la bataille de la Somme. 

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En ce qui concerne le mémorial, celui-ci est gravé des noms des soldats disparus, aujourd’hui, il y en a 72.205, et on enlève le nom d’un soldat dès que son corps est retrouvé. Ce qui nous frappe, c’est que l’on retrouve parfois des noms de familles, le père, les fils, ce qui laisse donc un énorme trou dans la structure familiale. La différence d’âge entre les soldats est, elle aussi, très impressionnante. Le plus jeune avait 14 ans tandis que le plus âgé avait lui, 60 ans. 

Au centre du mémorial, on retrouve un bloc rocheux, la Pierre du Souvenir sur laquelle est gravée : « Leur nom vivra à jamais ». Une autre des plus célèbres citations du cimetière de Thiepval a été suggérée par la mère d'un jeune soldat britannique. Elle a fait écrire sur la tombe de son fils: « Pour le monde tu n’étais qu’un soldat, pour moi, tu étais le monde. ».

Arthur Eichelberger et Alexandre Chalier

lundi, 19 mai 2014

La tour d'Ulster

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Histoire :

La tour D'Ulster a été construite le 19 novembre 1921 entre Hamel et Thiepval, par Fenning and Company Ltd de Hammersmith, Londres et la Société de Travaux Publics d'Arras. (Les architectes:  MM Bowden et l'abbé de Craven Street à Londres ).

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Celui qui eut l'idée d'implanté la tour est Sir James Craig en 1919 (voir la photo ci-dessous). Deux ans plus tard, il était nommé Premier ministre d'Irlande du Nord 1921 à 1940).

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La tour est une réplique d'une tour près de Belfast en Irlande. Elle est située dans un camp d'entraînement de la 36e division (le parc de Clandeboye): 

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La tour D'Ulster est aussi appelée Helen Tower ou encore tour de Belfast:

Helen Tower:

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Tour d'Ulster :

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Cette tour était  un mémorial pour les morts Irlandais de la 36e division car ils se sont beaucoup battus sur le front de la Somme. Dans le parc situé derrière la tour se dresse une plaque en mémoire aux soldats Irlandais sur laquelle est notée « Mémorial dédié à la 36e Ulster Division ainsi qu'aux autres hommes de l'Ulster qui servirent pendant la grande guerre (1914-1918) »  et une grosse pierre où sont notés les noms des neuf décorés de la Victoria Cross (une haute décoration militaire britannique). Par la suite la tour a été transformée en musé et derrière la tour s'est construit un petit mémorial inauguré en 1994 .

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Description :

La tour mesure 21 mètres de haut et elle est de style gothique. Elle est construite en briques blanches/grises. Les fenêtres ressemblent à des meurtrières (fenêtre sur les tours des châteaux du moyen âge). Le bâtiment comprend une salle commémorative, un appartement pour un gardien et un accès à la toiture afin d'offrir aux visiteurs une vue sur les champs de bataille. Aujourd’hui l’accès au toit pour les visiteurs n’est plus autorisé.

Comparaison :

La 36ème division d'Ulster a pour emblème celui ci : 

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On y trouve :

En haut a gauche l’Union Jack : qui rappelle l'Angleterre

En haut à droite : la harpe, un des symboles de l'Irlande

Au dessus de la harpe on trouve :

La couronne qui est un symbole de la monarchie britannique

En dessous dans le « cadre » blanc il y a le trèfle qui est un autre symbole de l'Irlande, tandis que les 9 trèfles pourraient représenter les neuf provinces de l'Ulster

Au centre, il y a la main rouge : d'origine Israélienne de la tribu de Zarah-Judah dont les descendants colonisèrent et fondèrent une dynastie royale en Ulster jusqu'à l'an 1600 avant JC

Tout en dessous de l'emblème une banderole avec le nom de la division.

On peut le comparer à l'emblème de la Young Citizen Volunteers (YCV) où on retrouve  au centre la main rouge entourée d'un trèfle à 3 feuilles. Au dessus du trèfle, il y a la couronne et, encore au dessus, la banderole avec le nom de la division:

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 Par Marie Cauet

Sortie sur le circuit du souvenir : Thiepval 2

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Comme son nom l'indique ce monument est situé à Thiepval près d'Albert (sur la vallée de l'Ancre). 

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Le monument de Thiepval a été créé par Sir Edwin Lutyens (29 mars 1869 - 1er janvier 1944 (à 74 ans)) vers 1930. Il fut inauguré en 1932 par le prince de Galle et le président de la république Française Albert Lebrun

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Plan du monument dessiné en 1923:

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Ce monument mesure 45 mètres de haut , il est construit à base de briques et de pierres blanches et les 73 367 noms de soldats sont gavés sur c'est 16 piliers   C'est l'un des plus grands monuments Commémoratif Britannique du monde.

                                                             

En 1932 fut construit un cimetière, il symbolise l'alliance de l’empire britannique et français. Derrière le monument se tient (600 tombes) dont 300 tombes de soldats du Commonwealth et 300 de soldats français mais toutes inconnues. Au fond du cimetière il y a une croix qui sépare les deux cimetières. Sur son socle est noté :

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« Pour rappeler au monde le sacrifice commun de deux millions et demi de morts ici ont été inhumés et reposent côte à côte des soldats de la France et de L'empire Britannique Frères d'armes pour L'Eternité » Inscription sur le socle de la croix

Il a été créé pour rendre hommage aux soldats Français, Anglais et Africains morts au combat pendant la bataille de la Somme.

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On peut comparer ce monument à l'ossuaire de Douaumont mis en service en 1932 car ils ont tous les deux une forme triangulaires et ont tous les deux pour porte une arche arrondie sur le haut. Ils ont été tous les deux construits pour rendre hommage à une bataille, celle de Verdun pour l'ossuaire et la Somme pour Thiepval.  Ils servent à honorer la mémoire des morts de ces batailles.
Ossuaire de Douaumont: 
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Mémorial de Thiepval: 

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Par Marie Cauet

 

Sortie sur le circuit du souvenir : le site de Beaumont- Hamel 2

La commune de Beaumont-Hamel est aujourd'hui célèbre pour son site Terre-Neuvien, qui rend hommage à la 29ème division du Royal Newfoundland Régiment. Ce site, entretenu par des étudiants canadiens, rend compte d'un paysage de guerre avec des tranchées encore présentes ainsi qu'un centre d'interprétation qui retrace l'histoire du régiment depuis sa création jusqu'à la fin de la guerre.

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C'est à la demande des familles des victimes que le site fut conservé pour rendre hommage à leur courage (car ils étaient volontaires) durant l'une des plus meurtrières batailles de La SOMME.

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En effet, le 1er juillet 1916 à 9h, les Terre-Neuviens sont appelés pour donner du renfort aux Anglais qui se sont retrouvés pris au piège dans le noman's land. Le temps n'étant pas favorable lorsque les Anglais envoient leurs fusées de détresse, les Terre-Neuviens n'arrivent pas à distinguer si elles sont anglaises ou allemandes, et mettent donc du temps à arriver. Les Anglais sont fauchés par les mitrailleuses allemandes. Une fois que les Terre-Neuviens arrivent sur place, ils sont pris au piège de la même manière et seuls 68 survivront aux balles allemandes.

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On peut y voir les anciennes tranchées organisées en une sorte de "zig-zag" pour minimiser le nombre de tranchées touchées par les obus.

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Ce réseau de tranchées peut également  être admiré depuis la butte du Caribou (en effet, une statue en bronze se trouve en haut d’une butte : ce caribou regarde vers l’ennemi)

En plein milieu de ces tranchées se trouve un seul et unique arbre : l’arbre du danger nommé ainsi car il représente un point d’observation très exposé. Isolé et décharné, il est le point le plus éloigné que les Terre-Neuviens ont pu atteindre, là où les pertes ont été les plus lourdes.

Par Éva Kazmareck

Sortie sur le circuit du souvenir : Thiepval

Bataille de la Somme :

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De part sa position géographique, Thiepval a été le théâtre de la bataille de la Somme de 1916. Très rapidement la guerre de mouvement se transforme en guerre de position, le front est stabilisé et les armées commencent à s’enterrer passant des jours et des nuits à creuser des tranchées. Les allemands vont ainsi utiliser toute cette période à construire une ligne de défense impressionnante et sophistiquée qui formait une ligne de fortification autour du village. À la fin de l’année 1915, lors de la conférence de Chantilly, l’état major franco-britannique décide d’une offensive dans la Somme. C’est l’attaque surprise allemande sur Verdun le 21 Février 1916 qui précipite les événements de la Somme. Les français délaissent une partie du front de la Somme aux britanniques qui en occupent seuls 30 kms. Verdun étant quant à lui défendu par l’armée française. Plus les pertes françaises sur Verdun augmentaient, plus on pressait Haig de lancer l’offensive sur la Somme qui fut fixée au 29 Juin. Mais celle-ci fut repoussée au 1er Juillet en raison de conditions météorologiques défavorables. La préparation de l’offensive débute par un tir d’artillerie continuel nuits et jours pendant 6 jours, destiné à détruire au maximum les lignes de défenses allemandes.

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Le 1er juillet 1916, à 7h20, l’offensive est lancée, 100 000 soldats Britanniques inexpérimentés partent à l’assaut, très vite fauchés par les mitrailleuses allemandes. Au soir du 1er juillet, 60 000 britanniques sont hors de combat, 20 000 d’entre eux sont tués, 40 000 sont blessés ou faits prisonniers. Les pertes allemandes représentent environ 1/10ème de ce chiffre. Le premier jour de la bataille de la Somme est un échec, un désastre pour l’armée britannique qui qualifiera ce jour du 1er Juillet 1916, le jour le plus sanglant de son histoire militaire, “the bloodiest day of the British army”. Thiepval est finalement libéré le 27 Septembre 1916 par les britanniques et la bataille de la Somme se termine à le 18novembre de cette même année. La percée n’a pu être réalisée mais la bataille de la Somme a permis aux Français de tenir à Verdun. L’armée allemande qui a dû livrer bataille en même temps à Verdun et dans la Somme est très affectée et totalement exténuée. La bataille de la Somme a certainement fait chez les britanniques 420 000 pertes (morts, blessés, disparus ou faits prisonniers). Thiepval est repris par les Allemands lors de leur grande offensive de mars 1918 pour être définitivement repris en août 1918, toujours par les Britanniques.

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Mémorial de Thiepval

LE MÉMORIAL FRANCO-BRITANNIQUE Construit entre 1929 et 1932, il est l’oeuvre d’Edwin Lutyens, un architecte britannique. Il commémore plus de 72 000 hommes des armées britanniques et sud-africaines qui sont morts et portés disparus dans la Somme entre juillet 1915 et mars 1918. Les corps de ces hommes n’ont jamais été retrouvés ou alors si retrouvés, jamais identifiés. Près de 90% de ces hommes ont été tués au cours de la bataille de la Somme.

C’est avec ses 45 m de hauteur, le plus grand mémorial de guerre britannique au monde. Construit en brique, il a la forme d’une arche. Ses 16 piliers sont recouverts de plaques de pierre blanche sur lesquelles sont gravés les noms des disparus. Plus de 10 millions de briques ont été nécessaires à sa construction.

Chaque 1er juillet et 11 novembre se tiennent d’importantes cérémonies commémoratives au mémorial franco-britannique de Thiepval.

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Cimetière de Thiepval

Cimetière militaire franco-britannique : Il abrite les dépouilles de 300 militaires français et de 300 militaires britanniques et duCommonwealth. Sa construction fut décidée en 1932 afin de symboliser l’alliance de l’Empire britannique et de la République française. Il fut inauguré en 1932 par le Prince de Galles, en présence du président de la République Française, Albert Lebrun.


Par Sarah Ferbus et Jeanne Lefevre

jeudi, 15 mai 2014

Sortie sur le circuit du souvenir : le trou de la Mine près d'Ovillers-la-Boisselle

Ce trou est un vestige de la 1ère guerre mondiale, situé prés d’Ovillers-la-Boisselle. 

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Durant la bataille de la Somme en 1916, les Anglais ont voulu affaiblir les forces allemandes avant la bataille. Pour ce faire, ils ont donc creuser un souterrain sous les lignes allemandes et ont placé 27 tonnes d’explosifs  à 16 mètres de profondeur. Cependant les Allemands ont entendu les travaux sous terre et se sont déplacés de la zone de danger… La mise à feu eu quand même lieu le 1er juillet 1916 et l’explosion souleva la terre jusque 1200 mètres de hauteurs et détruisit tous les explosifs allemands stockés à cet endroit.

Cette explosion créa le trou que nous connaissons aujourd’hui qui mesure 30 mètres de diamètre et 100 mètres de profondeur. Ce lieu fut transformé en un véritable lieu de recueillement où a été érigé une stèle édifiée en l’honneur du soldat Tom Easton.

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Léa Desfontaine

mercredi, 30 avril 2014

Sortie sur le circuit du souvenir : le site de Beaumont- Hamel

Reportage écrit et réalisé par Adrien Lenormand (1S2) :

À Beaumont-Hamel se trouve un mémorial Terre-Neuvien commémorant l'engagement du régime Terre-Neuvien durant la grande Guerre. Ce mémorial a aussi un haute valeur éducative car il permet aussi d'avoir une vision de ce qu'était un réseau de tranchée pendant la guerre dite de position.

À l'époque de la première guerre mondiale, Terre-neuve était une colonie britannique qui s'était organisé afin de créer un régiment de volontaires. Ce mémorial a été érigé notamment en souvenir de l'une des offensives les plus meurtrières de la bataille de la Somme. Le 1er juillet 1916, les Anglais annoncent à leurs alliés qu’ils allaient "marcher avec une canne" sur les Allemands.  En effet, après un bombardement de plusieurs jours, une partie des Anglais était censée avancer jusqu'à la tranchée allemande, la nettoyer et envoyer une fusée pour que ceux restés à l'arrière puissent venir sans dangers. Malheureusement les bombardements ne furent pas aussi efficaces que prévu. Les 14 divisions anglaises se firent massacrer par les Allemands et leurs mitrailleuses qui avaient alors une portée de 2.5km. Dans la confusion des combats, les Anglais envoyèrent une fusée pour demander du renfort. À la vue de la fusée, les Terre-neuviens restés à l'arrière appliquèrent le plan et se retrouvèrent à leur tour nez à nez avec les mitrailleuses allemandes. Sur 800 terre-neuviens, seulement 67 survécurent.

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À la suite de ce massacre, les Écossais continuèrent le combat et reprirent le village de Beaumont-Hamel en novembre. Les Écossais étaient surnommés par les Allemands, les "dames de l'enfer" en raison de leur kilt, ce qui n'était pourtant pas la tenue la plus adéquate au combat. D'ailleurs, un Écossais, recevra la plus haute distinction militaire britannique, la Victoria cross, car il avait réussi à traverser le no mans land en jouant de sa cornemuse afin de soutenir les autres soldats. Bien que touché, il trouva quand même le moyen de se cacher dans un trou d'obus pour continuer de jouer de la musique dans le seul but de motiver ses amis. La bataille de la Somme prit fin le 18 novembre avec 1 200 000 victimes pour seulement quelques kilomètres gagnés.

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Au mémorial se trouve une butte sur laquelle est dressée au sommet une statue de caribou dirigé vers les tranchées allemandes en mémoire du régiment terre-neuvien dont le caribou est l'emblème. À la base de cette butte se trouve des plaques de bronze où sont inscrits les noms des membres de ce régiment terre-neuvien, c'est à dire 820 noms. L’ensemble du site et son entretien a été financé par les familles des victimes et en particulier par les mères et les veuves des soldats tombés au combat.

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Au mémorial terre-neuvien se situe également le fameux arbre du danger, seul arbre resté debout durant les offensives. Cet arbre symbolise l'avancée des Terres-neuviens. Cet arbre était impossible à franchir car les Allemands avaient agencé leurs mitrailleuses de manières à ce que leurs tirs se croisent à peu près au niveau de cet arbre. Le champ de bataille autour est donc devenu un cimetière où se situerait encore aujourd’hui environ 200 corps.

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Nous avons appris également de nombreuses choses sur la guerre durant la visite comme le fait que les soldats du front étaient surnommées les PCDF qui signifiait les "pauvres cons du front", ou que les barbelés étaient appelés des séchoirs car à partir du moment où l'on était pris dedans, notre durée de vie était d'approximativement 15 secondes et que les cadavres pouvaient littéralement « sécher » sur place. Il faut savoir que pendant la bataille de la Somme les Français avaient beaucoup moins de soucis que les Allemands à se ravitailler car ils étaient dans leur pays. Les membres de la triple entente essayèrent d'empêcher le ravitaillement des troupes allemandes avec des blocus. De toutes les manières les rats mangeaient la nourriture et les cuisines roulantes qui amenaient la nourriture au soldat ne réussissaient que très rarement à garder les plats chauds. Les soldats étaient généralement contraints de boire l'eau de la pluie mais cela leur amena des maladies du fait des cadavres qui baignaient entre autre dans l'eau ou le fait que les rats buvaient cette même eau. Les soldats s'ennuient pendant les moments de repos dans les tranchées et c'est pour cela qu'ils se mettent à sculpter des obus et autres pour s'occuper comme l'on peut le voir à l'Historial de la grande Guerre à Péronne.

Parmi les choses qui m’ont fait le plus réfléchir, nous avons appris qu'il était préférable de blesser les soldats ennemis plutôt que de les tuer car, en effet, un blessé requiert de l'assistance contrairement à un mort.

mardi, 4 mars 2014

Les muches de Bouzincourt

En Picard, une muche c'est une cachette. Par extension, ce terme désigne des villages souterrains creusés dans le sous-sol picard. Ces grottes artificielles peuvent atteindre des dimensions spectaculaires et ressembler à de véritables villages souterrains. La plupart du temps, elles sont creusées dans des roches tendres, essentiellement de la craie. Elles profitent souvent de la présence de couches plus dures pour en faire des plafonds ou des planchers naturels. 

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La fonction de ces muches était essentiellement défensive. La Picardie fut souvent traversées par des armées qui rançonnaient les populations locales. Les habitants décidèrent donc de ce cacher ("s'mucher" en picard ) et ils creusèrent ces dédales souterrains. 

Toute l'architecture intérieure et l'interface avec l'extérieure sont conçues pour la défense et/ou le camouflage. ". De plus, les galeries forment un éventail depuis l'entrée. Elles sont en pentes descendante et vont en se rétrécissant. De cette manière, une troupe d'assaillant seraient emportées par son élan et dispersée avant de se retrouver coincée dans de petits couloirs étroits.

À Bouzincourt, l'entrée des muches se fait par l'église et on descend sous terre dans des couloirs et des salles. Chaque famille avait une salle pour y vivre et mettre la nourriture. Les couloirs et les salles se trouvent sous la place de la mairie et la route. Elles se situent entre 10 et 12 mètres de profondeur. Beaucoup de salles se sont effondrées et seulement une partie est maintenant visitable (principalement aux journées du patrimoine en septembre). Il y a eu environ 250 visiteurs l'an dernier. 

Pendant la guerre, les soldats anglais et australiens venaient s'y réfugier pour se reposer après les combats, pour se protéger des envahisseurs et lutter contre le froid. Beaucoup de touristes anglais viennent pour retrouver les traces de leurs familles. 

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Il y a même la chaussure d'un soldat qui a été retrouvée.

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Clara Hennot

dimanche, 2 mars 2014

L'église de Bouzincourt avant, pendant et après la Première Guerre mondiale

Sur la même idée que le village de Méaulte ou l'église de Dernancourt, voici l'évolution de l'église de Bouzincourt à l'aide de carte postale d'époque.

Clara Hennot

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jeudi, 23 janvier 2014

Dernancourt et le quartier Adélaïde

On remarque que le nom « Adélaïde » revient souvent dans le village de Dernancourt. En effet, des bataillons australiens ont stationné dans le village pendant la Première guerre mondiale. Un pavillon nommé "Adélaïde" a même été construit avec les bénéfices d’une soirée de gala organisée par Mme Mouchette, veuve d’un soldat australien, pour être un centre médical pour nourrissons. Cependant, le centre est devenu en réalité une salle des fêtes pour ensuite faire partie intégrante de l’école communale. Le village a été « adopté » par la grande ville australienne, C'est ainsi qu’un quartier de la ville d’Adélaïde en Australie a pris le nom de Dernancourt. Voici quelques images illustrant cette histoire:

Henri Tchoi

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