La notion de désir devient chez Michael Dapremont le lieu de multiples exploitations plastiques
Entre le déchirement et la fusion, entre l'imaginaire et la réalité, entre le corps biologique et le corps machine, la manière dont Michael Dapremont déploie la notion de désir est plurielle
La galerie de la cité scolaire accueille en janvier les oeuvres de Michael Dapremont, Exogène, le désir est un autre. Le travail de l'artiste explore les questions récurrentes à l'histoire de l'art : la figuration, le temps et ses traces, la représentation des corps, du corps autocentré au corps désirant.
Au mois de novembre, la galerie a exposé les oeuvres de Jean Luc Verna, Jean Charles Blais et Valérie Sonnier. Ces plasticiens ont exploré la notion protéiforme du désir, sous l'angle du désir mnésique, au désir de l'Autre, en explorant les gouffres du désir de soi.
http://www.frac-picardie.org/telechargement/fracpicardie_flyer_A5_tout_public_noyon.pdf
![[3.46mm - f/2.2 - 40000000/1000000000s - ISO:500]](http://blogs.ac-amiens.fr/galerie_jeancalvin/public/Exposition_du_FRAC_Desirer/Jean_Luc_Verna_Sur_Cythere.jpg)
En mars, la galerie a accueilli Détours, exposition de gravures de Vitali Skvorkin. 
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Article d'Isabelle Lagoutte : http://www.courrier-picard.fr/163883/article/2019-02-02/les-lyceens-noyonnais-face-aux-geants-de-la-chanson
Vernissage du 15 janvier 2019 : 
Pisciacais né en 1960, reporter-photographe professionnel, auteur, réalisateur, Franck Stromme entre à l'aube des années 80 dans le monde du rock, de la variété et du cinéma, capturant chanteurs, groupes, réalisateurs et comédiens nationaux ou internationaux. Cette exposition, sous la direction artistique de Michaelle Dioni, regroupe le patrimoine de la chanson française, et participe de la mémoire culturelle collective de ces années-là.
Prince, Michaël Jackson, B. Springsteen, David Bowie, U2, The Clash, Cure, Dépêche Mode, Renaud, Alain Bashung, Julien Clerc, S.Gainsbourg, D. Balavoine, Coluche ; tous ont été photographiés par Franck.
Le parti pris de l' exposition Au fil de la chanson française est la mise en exergue des atistes à travers des lumières sculptantes, tant sur le plan esthétisque que symbolique.
Ces photographies ont été réalisées dans les année 1980-1990, à l'époque des appareils photos argentiques. Le prix onéreux des tirages et la complexité technique liée à l'argentique obligeaient le photographe à penser chacun de ses cadres, compositions et lumières. Cela impliquait un regard et une technique exigeants,. Aujourd'hui, la mobilité et la fluidité des appareils numériques permettent à tous de multiplier les captures, bien souvent au détriment d'un regard aiguisé impliquant cadres et lumières construits.
Visible jusqu'au mois de mars 2019, Au fil de la chanson française est un témoignage de ce que furent les années 80-90 Affiche Exposition 
FRANCK ET MICHAELLE
Les classes des écoles élémentaires, des collèges de Noyon, ainsi que de la cité scolaire Jean Calvin sont venues visiter l'exposition, expications à l'appui, ce qui leur a permis de rebondir sur des pistes pédagogiques impulsées par leu
rs professeurs.
L'art du portrait rassemble la notion d'identité à travers ce qui se donne à voir de prime abord. Pour le philosophe Emmanuel Levinas, l’autre est d’abord un visage, et ce visage recouvre le notion d'atérité. Ce que nous rencontrons dans le visage d’autrui, est une « non-réponse », l’infini : l’autre est ce qu’il nous faut accepter en même temps qu’il est une énigme dont nous n’aurons jamais la clé. L’accès au visage en tant que visage est d’emblée éthique et implique un dépassement de l'acte perceptif. Afin de saisir cet indicible, les artistes Alain Mongrenier, Colette Deblé, Antonio Saura, Erik Dietman et Carlos Kusnir ont à leur manière réalisé le portrait d'artistes qui les ont marqués : Jean Dubuffet, Denis Roche, Gabrielle Guez Ricord, Picabia, Morandi , Tinguely et Picasso. L'exposition propose un cheminement de portraits réalistes et figuratifs jusqu'aux portraits conceptuels. A travers diverses techniques, la notion d'identité est soulevée : que reste-t-il d'un arrtiste? Son aspect physique, son art, ses oeuvres? Quelles traces les artistes laissent-ils chez le spectateur? Comment leur art accompagne-t-il nos vies?
A travers des estampes, dessins, peintures, montages photographiques, l'exposition Portrait d'artistes creuse les notions d'identité, d'altérité,de transmission artistique, et de mémoire émotionnelle.
Comme tous les ans, la galerie dédie son mois de juin et aux travaux d'élèves de l'option Arts Plastiques. Cette option, qui fédère les élèves de la seconde à la terminale, décline les univers oniriques et allégoriques des élèves autour de diverses thématiques : harcèlement, sorcellerie, voyages, positionnement de soi face aux autres. La galerie devient réceptacle des théâtres intérieurs de toutes ces sensibilités à vif.
"Parce que la vie est remplie de petites histoires, parce que la vie est trop importante pour ne rien dire, parce qu'il vaut mieux la chanter, la sculpter, la remercier, alors je raconte des petites histoires."
Virginie Péchard
Les photographies de Tina Merandon, capturant dans ses images le mouvement, la sensualité et le combat des corps au coeur d'un environnement flamboyant de couleurs vives, questionnent la présence des corps dans l'espace urbain.La ville n'est jamais pleinement représentée, mais suggérée, esquissée, afin de mettre en valeur ces corps amalgamés, suspendus, ces rencontres inattendues, ces confrontations témoignant de notre place dans l'espace, mais aussi de notre difficulté à comprendre les formes lorsqu'elles s'éloignent du champ des probables.
La galerie a accueilli l'exposition du plasticien Tégé. Travaillant sur différents supports - bois, pierre, marbre - l'artiste propose des sculptures axées sur la notion d'identité. L'installation des œuvres, conçue pour mettre en exergue un parcours sémantique, constitue un cheminement poétique, fantastique, cristallisant des instants axés sur la seule subjectivité du sujet à des représentations de corps traversés d'exaltations désirantes, enivrées ou martyres jusqu'au moment de la Rencontre Des figures symboliques fortes telles Narcisse, Saint Sébastien ou Bacchus soutiennent cet univers .
Elèves d'écoles primaires, collégiens, lycéens , professeurs, membres du personnel et de la direction ont pu ce mardi découvrir une exposition exigeante brillamment présentée par Chloé Ducroq, médiatrice du FRAC.
Invention de machine, de mobilier ou d’architecture, les artistes usent en toute liberté des possibilités offertes par le dessin, et du caractère évolutif d’un projet, pour concevoir des espaces nouveaux et ouverts
Depuis le mois de juin et jusqu'au mois de novembre sont exposées à la galerie les productions des élèves de 2nde à Terminale. Oniriques, revendicatives, elles expriment la singularité d'univers traversés par de nombreux prismes émotionnels. Vous pouvez les voir aux heures d'ouverture du CDI les lundis, mardis, jeudis et vendredis.!!!
