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lundi, avril 18 2016

Un soldat

 

J'entends le vent,

Dans ma tranchée; j'attends.

Des blessures chaque jour,

"et puis la fièvre au front",

la boue dans les talons,

de l'imprévu toujours.

Je suis meurtri, plein de douleurs,

je suis détruit, j'ai peur,

et soudain une pluie de bombes,

"Berceuse du chaos où le néant oscille".

Chaque fois mon coeur vacille,

Mais là, c'était la dernière fois,

Je suis touché, et malgré moi,

C'est aujourd'hui que je tombe.

Anaïs L.

mercredi, novembre 25 2015

Béance

                Béance

J’ai un second visage,

Le cœur déchiré, c’est un mirage

En montrant ce que je ne suis pas,

Au fond de moi, je ne suis pas ainsi,

Je suis triste, je suis touchée

J’ai peur de m’exprimer,

Et de me montrer,

Je garde ce que je ressens

Au fond, je suis mal.

J’ai un second visage,

Et je sais ce qu’il est,

La mélancolie, et le néant

Qui sont en moi.

J’ai un second visage.

Qui flotte, il ne veut pas se montrer,

Berceuse du chaos où le néant oscille,

J’aimerais essayer de sortir de cette coquille.

Personne ne voit, personne ne sait que

J’ai un second visage.

Léa L. 2de 8

mardi, juin 17 2014

Dilemmes douloureux

Une amitié a commencé
En six années, elle perdurait
Les mêmes amis, les mêmes délires
La même vie, le même rire.

Puis elle l'a rencontré
J'ai vu dans ses yeux qu'elle l'aimait
C'était peut-être le grand  amour
Mais je n‘y ai pas pensé ce jour

Je n‘ai fait que les briser
Ce n'est pas ce que je voulais
Après cela, j'ai regretté
Mais elle ne voulait ni me voir voir, ni me parler


Je lui ai volé son amour
Et j'y repense jour après jour
Je vivais un bonheur mélangé de regrets
Un amour choisi à la place de l'amitié


Puis j'ai pensé faire demi-tour
Changer de route au carrefour de l'amour
Un autre cœur brisé
Mais cette fois je n‘ai pu pleurer
J’ai décidé de tout laisser
Pour la récupérer


J'arrivai, je la pris dans mes bras
Ce jour enfin elle me pardonna


Mais ce n'était pas fini
On est toutes les deux amoureuses
Toutes les deux amoureuses de lui
Mais voilà, je ne veux plus être heureuse


Un sourire pour cacher la tristesse
C'est une vie toute entière que je délaisse
Préférer penser aux autres plutôt qu'à moi
voilà mon dernier choix


 Déborah SUILLAUD, 8 avril 2014

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Seule

Seule, maintenant je suis toute seule

C'est ce que j'ai voulu

Mais je n'en peux plus

Je suis seule, toute seule

 

Étions-nous heureux ?

J'en ai tellement douté 

Est-ce ce que je veux ?

J'ai préféré arrêter 

 

Tu es donc parti

Et tu m'as oublié 

Tu as fait ta vie

Et je me sens abandonnée 

 

Pourrai-je aimer ?

Non, je serai toute seule 

Pourrai-je aussi t'effacer ?

Maintenant je suis toute seule, seule

 

Solène Allais - 1ère L

Aujourd'hui par un temps de pluie...

Aujourd'hui par un temps de pluie,

Je regarde par la vitre et je m'ennuie.

Je pense, je réfléchis,

Je sens et souris.

Je ressens après cette accalmie,

Une triste présence,

Qui au fond de moi fait silence

Me dit : Viens par ici

La vie ne peut te montrer le chemin,

Tu es le propre maître de ton destin.

Prends-toi en main,

Et avance jusqu'au lendemain.

 

Alicia Péchon


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Slam ! Les poèmes font claquer les portes au lycée.

Soyons-nous-mêmes
Regardons où la vie nous mène...
Cette société qui me déplaît ...
Ce lycée qui parfois m'effraie ...


J'ai mal, je souffre!
J'angoisse et j'étouffe!

Je suis moi...
Et je sais qu'un jour, on avancera.

Alicia Péchon - 1ère L


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vendredi, octobre 4 2013

Jouons avec les titres de la sélection



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Aline

Devinez...

...le titre





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Un rébus





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jeudi, octobre 3 2013

Il faut beaucoup aimer Arden

1967, A cette époque, elle étudiait le cas Eduard Einstein. Décédé deux ans auparavant, ce fils du célèbre physicien, brillant, mais atteint dès 20 ans d'une schizophrénie qui le fit interner l'intriguait. Après sa thèse, elle s'était permis une petite parenthèse pour s'intéresser à ce scientifique qu'elle admirait. Je ne lui en voulais pas. Je pensais plutôt que ça me changerait, d'entendre parler d'un vrai personnage, plutôt que des noyaux qui explosent et des formules moroses. Il est vrai que je n'ai jamais eu l'esprit scientifique comme elle, mais plutôt artistique et rêveur. Je me trompais. Avec ce petit Einstein, c'était la première pierre qui tombait dans la claire fontaine de nos vies. Arden, notre fils, était mort trois mois après sa naissance et Eduard et lui, les appelait les évaporés. Ce petit bébé c'était la véritable invention de nos vies, et non pas ces équations, ces procédés physiques ou mes tableaux, juste lui. Lui, dans le théâtre de sa vie, dont le quatrième mur s'est abaissé trop tôt, lui qui me dit au revoir de là haut. C'est là qu'elle a lâché. J'ai retrouvé, un soir en revenant de mon atelier, un dessin : Elle avait tracé d'une main tremblante les contours du divan de Staline. Ce Staline qui avait donné l'ordre de déportation des deux milles intellectuels russes et leurs familles dont sa sœur et son père, alors qu'elle avait quatre ans et devait se cacher. Sur le dessin, elle avait déposé un morceau de Palladium. Numéro atomique 46, comme elle l'appelait, cet élément auquel elle avait consacré sa vie. C'était là l'échange des princesses du temps : la vie qu'elle m'avait confié contre une fleur de regret qu'elle déposait au fond de mon cœur. Nue, elle est sortie de la chambre pour me voir. Elle m'avait attendu. Elle avait les yeux emplis de larmes. Pour moi, elle avait quitté sa mère, tout ce qui lui restait de famille. Pour moi, elle était partie de son pays natal qu'elle s'était pourtant promis de ne jamais quitter. Et peut-être, elle le regrettait. Alors elle m'a dit : «Il faut beaucoup aimer les hommes comme toi, mais pas trop, non, jamais trop. » Après, elle est partie, pour ne plus revenir.

Henri

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L'invention de nos vies

Je n’ai eu l’occasion de lire que le début de L’invention de nos vies de Karine Tuil, mais je vais vite poursuivre car j’ai hâte de connaître la suite de l’histoire. Je trouve l’intrigue de ce roman assez intéressante.

Cela dit, il y a d’autres romans de la sélection que j’ai envie de lire, alors je vais continuer mes lectures !

Clara

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Charade Goncourt

•Mon premier est une boisson riche en vitamine D et en calcium.

•Mon second est une surface agricole.

•Mon troisième est un pronom personnel de la première personne du singulier composé de deux lettres.

•Mon quatrième est indispensable pour la plupart des jeux de société, sans lui on ne pourrait pas faire avancer les pions.

•Mon cinquième est la fille du roi et de la reine.

•Mon tout est une œuvre de Chantal Thomas.

Clara

Charade prix Goncourt

Mon premier est un article défini.

Mon second est dans « kiwi » mais pas dans « ouistiti ».

Mon troisième est un prénom.

Mon quatrième est le nom d’un grand scientifique.

Mon tout va gagner le prix Goncourt.

Célestin

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Au fil des titres

À ma Naissance, j'étais Nue, sur Le Divan de Staline. Sur Le quatrième mur de la pièce il était écrit partout Palladium. À cette époque ma famille vivait à Arden dans les Ardennes, là où l'homme avait crée La première pierre violette. Ma mère me disait toujours: « Il faut beaucoup aimer les hommes » comme dans Le cas Édouard Einstein. C'est pour cela qu'elle m'inscrivit, alors que j'étais une enfant, à L'échange des princesses, une cérémonie organisée pour me marier à un inconnu. Ainsi, à dix ans, je jouais à L'invention de nos vies avec un parfait inconnu. Nous apprenions à nous connaître en chantant à La claire fontaine. Mais, à vingt-cinq ans, je finis par dire Au revoir là haut pour rejoindre Les Évaporés, et me réinventer une nouvelle vie.

Marion

Premières impressions

Il est un peu tôt pour juger mais il faut avouer malgré tout que je ressens une certaine langueur avec Le Divan de Staline : certes, Jean Daniel Baltassat a un style clair et agréable à lire, mais il ne s'en dégage pour l'instant pas d'étonnement, de virtuosité. Je ne trouve pas le souffle de certains classiques qui me happent dès les premières pages. Néanmoins, il serait tout de même curieux de retrouver cela à ce moment de l'intrigue, mais pour moi qui ne connais pas bien, voire pas du tout, la littérature contemporaine, je me permet de le noter. Le sujet est ambitieux : comment aborder ce personnage majeur de l'histoire du 20ème siècle sans nous décevoir ? Comment éviter le cours d'histoire et laisser la plume nous étonner et nous ravir ? Le mystère reste pour moi tout entier.

Henri

"Le Quatrième mur"

L’histoire au début du Quatrième mur n’est pas facile à comprendre. La scène se déroule au Liban. Après une attaque,le narrateur se retrouve blessé à la jambe. Après cela, en voulant partir, son chauffeur et lui se trouvent face à un char. Ils fuient. Un obus tombe et le narrateur doit trouver un abri. Quand il en sort, il retrouve Marwan, étendu sur la route, comme mort… Je poursuis ma lecture…

Alexandre

Acrostiche prix Goncourt

Prix Goncourt des lycéens…

Ah, lire ! Lire ce que nous aimons bien…

Le meilleur sera élu.

Le meilleur sera le mieux vendu.

À nous de jouer !

Dans une lecture passionnante,

Intéressante et motivante,

Unis comme jamais,

Maintenant, lisons ! Nous sommes prêts…

Alban

Quelques mots sur Palladium

J’ai lu 220 pages de Palladium et je trouve ça génial ! Cette œuvre raconte l’histoire d’un homme qui se retrouve petit à petit paralysé. Au début, personne ne croit à ses symptômes, même pas sa femme qui le pense hypocondriaque. Cependant, il finit à l’hôpital et commence à rêver de choses complètement surréalistes. Toutefois les comptes rendus médicaux nous rappellent régulièrement que l’homme est vraiment à l’hôpital.

Léa

Marie Darrieussecq : premières impressions

Le premier roman de la sélection du Prix Goncourt des Lycéens que j'ai lu est celui de Marie Darrieussecq : Il faut beaucoup aimer les hommes. J'ai commencé à le lire dans ma chambre le soir même où je l'ai eu. J'ai dû lire le début deux fois car je n'arrivais pas à me « plonger dans le récit ». Et quand je suis arrivée à la page 33, et que j'ai vu qu'il y avait écrit le nom « Matt Damon » l'un de mes acteurs préférés, j'ai réussi à me concentrer et, en quelque sorte, à rentrer dans ma lecture.

Marion

Acrostiches


Longtemps, il y avait pensé

Et voilà qu'il saute le pas.

Que répondre d'autre que oui ?

Une folle idée de Sam :

Antigone à Beyrouth.

Transformer ce pays

Ravagé, et faire un trève poétique.

Imaginons incorporer la paix

Entre cour détruite et jardin saccagé.

Me proposer cette opportunité

Et voler deux heures à ce combat.

Mais que me réservera ce voyage ?

Une main tendue à la paix, la

Réponse de la guerre me sera t-elle favorable ?


Marine



Narrateur venu au monde

Accroché à la vie

Inévitablement devenu écrivain

Sans gêne, raconte

Sa propre histoire

A travers un livre

Naturellement gros

Comme une femme

Enceinte de neuf mois.

Jeanne

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