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22. avril 2019 2h56

1918-2018 : les leçons historiques et pédagogiques d’un centenaire tourné vers la citoyenneté

"Alors que le centenaire de la Grande guerre aborde la dernière année du conflit en termes de commémoration, alors que vont s’ouvrir les débats sur les traités de paix et leurs réévaluations historiques, sans doute n’est-il pas inutile de revenir sur ce qu’a représenté la Grande guerre pour l’école française républicaine. Dans les pratiques scolaires ainsi que dans les enjeux patriotiques et citoyens. Or cette guerre a toujours constitué un repère fort des commémorations scolaires : cérémonies du 11 novembre chaque année, dépôts de fleurs sur la tombe du soldat inconnu ou au monument aux morts de la commune, usage en classe de la référence pendant les leçons d’histoire ou d’éducation civique.

Que nous disent aujourd’hui ces lieux de mémoire scolaire ? Quelle(s) dimension(s) nationale, européenne et mondiale définissent-ils en termes de citoyenneté ? Entre la guerre et la paix, entre les valeurs universelles et celles plus patriotiques qui devaient éveiller le sentiment national, entre les valeurs humaines et les valeurs républicaines, quel lien faire pour les générations futures ?"

Benoît Falaize, Mai 2018

Jeu de piste et patrimoine

Le descriptif :

Lien vers le site de l'USEP60

Art et Paix

Le descriptif :

Lien vers le site de la fondation Francès

Prévention à l'école par le jeu

Descriptif :

Les carrières de Montigny

Le descriptif :

Lien vers le site des carrières de Montigny

L'égalité filles-garçons

Le descriptif :

Lien vers le site des éditions Talents Hauts

 

Une école bienveillante parce qu'exigente

Le descriptif :

Bleu horizon

Le descriptif :

Lien vers le site du Pôle de Ressources Éducation Artistique et Culturelle de la DSDEN de l'Oise : PRÉAC60

Palais impérial de Compiègne

Le descriptif :

Mémorial de l'internement et de la déportation de Royallieu

Le descriptif :

Rethondes 1918-1940, d'un armistice à l'autre

atelier animé par Jean-Yves Bonnard et Frédéric Gondron

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18. avril 2019 7h46

J. Damblant & E. Liandier

Enseignement du fait religieux et laïcité

Pourquoi ?

  1. Pour comprendre le monde dans lequel nous vivons.
  2. Pour lutter contre les inégalités : permettre à tous de connaître les clés et les références culturelles. Beaucoup d'oeuvres et d'images (même dans les dessins animés) sont référencées. La méconnaissance du religieux rend incompréhensible des pans entiers d'oeuvres ("illettrisme religieux").

dans un triple intérêt

  • patrimonial et culturel
  • philosophique et civique : liberté de conscience
  • socio-politique : lutte contre l'instrumentalisation

malgré des oppositions

  • au nom de la défense de la laïcité
  • certains croyants considèrent que c'est une vision critique de leur religion
  • des parents de tous courants et origines sociales confondant opinion et croyance

Qu'est-ce que le fait religieux ?

C'est un élément civilisationnel et culturel :

  • existant (matérialité, acteurs identifiables)
  • objectif (et non prosélytiste)
  • englobant (toutes les religions et aussi l'athéisme)

L'enseignement du fait religieux n'est pas l'enseignement des religions ni celui d'une culture religieuse. (A savoir qu'il n'esiste pas de définition précise de ce qu'est une religion.)

Enjeux

  • Valeurs républicaines et acceptation de l'altérité
  • Éthique professionnelle et déontologie : dans les statuts du fonctionnaire comme dans le référentiel du Professeur, les valeurs priment sur la transmission des connaissances
  • Principe de laïcité et de lutte contre l'exclusion

cadre historique

  • Fin du XIXème siècle : diffusion du Darwinisme
  • 1878/1880 : création d'une chaire d'Histoire des religions au Collège de France par Ferry
  • 1882 : les programmes scolaires mentionnent la question des devoirs envers Dieu
  • 1923 : suppression de la mention des devoirs envers Dieu des programmes scolaires et laïcisation progressive des locaux scolaires
  • 1982 : la Ligue de l'Enseignement demande que le fait religieux soit enseigné pour lutter contre les inéglités culturelles
  • 1989 : rapport Joutard
  • 1991 : colloque de Besançon
  • 2002 : Rapport Jack Lang -> création de ressources pour les enseignants

cadre réglementaire

La loi de Mars 2004 (non abrogée à ce jour) et sa circulaire d'application de Mai 2014, en plus de la mise au point sur les signes religieux, mentionnent l'enseignement du fait religieux. Elles sont renforcées par l'obligation juridique que représente le Socle Commun.

les programmes

L'enseignement du fait religieux ne relève pas uniquement de l'Histoire et de la Géographie. Il s'agit d'un enseignement pluridisciplinaire et transversal.

Il s'agit de trouver un équilibre : ne pas sacraliser ni désacraliser, ne pas gommer la valeur religieuse de textes sacrés mais les placer dans leur contexte.

des pistes de travail à conseiller

au cycle 3

En Français, les entrées littéraires proposées par le programme permettent de faire des liens.

En Histoire des Arts, la lecture d'oeuvres picturales invitent à expliciter leur contexte (Mythologie).

En sciences, le questionnement autour de la distinction entre opinion et croyance sera nourri lors de l'étude de la diversité du vivant (explication de l'évolution et de la théorie de l'évolution), ou de la reproduction. La biographie d'un scientifique (par exemple Pasteur) permet de mettre en perspective ses croyances personnelles et ses découvertes et ce qu'elles impliquent.

En géographie, sur le thème Habiter..., l'étude d'édifices religieux et de commerces spécifiques (Halal) sont autant d'occasions d'expliquer le monde.

En EPS, le rapport au corps, notamment dans les activités d'expression artistique, sera mis en relation avec les environnements familiaux.

En mathématiques, l'histoire du chiffre zéro (et le rôle du pape Sylvestre II) pourra être racontée.

au cycle 2

L'observation de différents calendriers, leur relation avec les environnements familiaux, sera l'occasion de mettre du sens et d'expliquer les références culturelles, notamment sur le nom des jours de la semaine.

La prise en compte de l'histoire familiale et de certains événements familiaux nourriront l'ouverture et la compréhension d'autres coutumes.

en maternelle

Il s'agit de poser les tout-premiers jalons d'une culture que les élèves enrichiront progressivement.

Par exemple, l'histoire de Pinocchio peut, par le biais d'une comparaison d'images, être mise en lien avec le livre de Jonas.

Plutôt que de gommer à tout prix les termes connotés comme la galette, l'Avent ou la Kermesse, il serait intéressant d'en expliquer l'origine.

Pour conclure

Il s'agit d'un sujet vaste et complexe nécessitant une culture étendue. L'enseignant doit lire et se cultiver !

Jérême Damblant et Emmanuel Liandier conseillent les quatre albums de la collection "les âges de la vie" chez Gamma - Ecole Active par Anita Ganeri. L'auteur y décrit simplement les croyances et les rites des adeptes des religions hindoue, bouddhiste, sikh, juive, chrétienne et musulmane.

  

Christine Brisset

La construction de l'estime de soi

OBJECTIFS

  • Appréhender le concept d’estime de soi et ses 4 composantes : sécurité, identité, appartenance, réussite.
  • En déduire les attitudes éducatives qui favorisent le développement de l’estime de soi chez l’enfant.

L’estime de soi doit être nourrie dès le plus jeune âge par les parents et les éducateurs. En effet, une bonne estime de soi est à la base d’un développement harmonieux de l’enfant et constitue un facteur de prévention de l’agressivité et de la violence.

L’estime de soi est un terme désignant le jugement ou l'évaluation que l'on fait de soi-même par rapport à ses propores valeurs. Cette notion est à distinguer de la confiance en soi qui, bien que liée à la première, en rapport à ces capacités ou des compétences plus qu'à des valeurs.

La maxime “Connais-toi toi-même”, inscrite au frontispice du Temple de Delphes et reprise par Socrate, sous sa forme impérative, indique que l’exigence de l’homme doit se porter sur sa nature. C’est en se connaissant, en cherchant en soi-même, que l’on peut trouver la sagesse.

Sur le plan étymologique, le terme d'estime renvoie à une évaluation, une mesure (sens 1) voire à un sentiment ou une opinion favorable (sens 2). Ces deux sens démontrent de l'imbrication du rapport à soi et du rapport à l'autre. Alors que les travaux de William James (1890) illustrent la conscience de la valeur du moi comme le rapport entre le soi réel et le soi idéal, ceux de Charles Horton Cooly (1902) insistent sur le rapport à l'autre, l'effet de "miroir social".

Les 4 composantes de l'estime de soi

La confiance en soi

Se faire confiance pour surmonter les difficultés et se sentir capable sont des savoir-être qui s'acquièrent par des expériences positives. Ce sentiment de confiance durable assure la sécurité affective nécessaire pour accepter les déséquilibres et les confrontations.

La connaissance de soi

Le concept de soi est l'ensemble des perceptions et des croyances sur soi. Il se construit de manière évolutive : émergence (jusqu'à 2 ans), confirmation (jusqu'à 5 ans), expansion (jusqu'à 10 ans) puis différenciation du soi.

Peter Salovey et John D. Meyer soutiennent que les individus varient dans leur capacité à traiter l’information d’une nature émotionnelle et leur capacité à établir un lien entre ce traitement émotionnel et la cognition générale. Leur modèle est un construit hiérarchique à quatre branches, chacune de ces branches représentant une catégorie de capacités (1997) :

  1. La perception et l’évaluation, verbales et non verbales des émotions ;
  2. La capacité d’intégration et d’assimilation des émotions pour faciliter et améliorer les processus cognitifs et perceptuels ;
  3. La connaissance du domaine des émotions (au sens du  » savoir « ), compréhension de leurs mécanismes, de leurs causes et de leurs conséquences ; enfin,
  4. La gestion de ses propres émotions et celles des autres.

Ils définissent comme intelligence émotionnelle  "la capacité à percevoir l’émotion, à intégrer pour faciliter la pensée, à comprendre les émotions et à les maîtriser afin de favoriser l’épanouissement personnel " (1997).

Le sentiment d'appartenance

Il participe de la dimension sociale de notre identité et reste en mouvement tout au long de notre vie, de nos affiliations, de nos passages d’un groupe à un autre, avec toutes les influences que celui-ci peut exercer (ou cesser d’exercer). Il est à la fois le reflet et l’expression de l'identité sociale et est nécessaire à l’équilibre psychologique.  Ce sentiment grégaire permet d’exister, par l’intermédiaire du regard de l’autre qui nous identifie comme un pair.

Le sentiment d'efficacité personnelle

Ils'agit de la croyance qu’a un individu en sa capacité de réaliser une tâche. Plus grand est le sentiment d'auto-efficacité, plus élevés sont les objectifs qu’il s'impose et son engagement dans leur poursuite. La théorie de l’auto-efficacité a été élaborée par Albert Bandura.

Danielle Laporte le définit comme la "certitude de sa propre valeur, la conscience d'être un individu unique, d'être quelqu'un qui a des forces et des limites".

Les gestes professionnels

Ceux laissant une grande place à la métacognition, la coopération, la verbalisation, l'évaluation positive; l'éducation morale et civique, la prise en compte de la sensibilité sont les garants de conditions favaorables à une bonne construction de l'estime de soi.

La confrontation des élèves aux contes ou aux textes fondateurs leur permet de prendre conscience de leurs émotions et de les nommer. Lire à ce propos le travail de Sylvie Roberge-Blanchet, édité sur le site de l'ACELF.

 

12. avril 2019 10h37

Yvanne Chenouf

Que peut la littérature pour les enfants de la République ?

Ci-dessous l'article d'Yvanne Chenouf décrivant son action auprès des élèves de CM2 de Compiègne.

Une captation d'une partie de l'intervention faite par une congressiste et publiée sur Twitter :

28. mai 2018 5h07

Livre d'or officiel du 53ème congrès de l'ANCP&AF

Quelques souvenirs...

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17. octobre 2017 10h55

53ème congrès de l'ANCP&AF du 17 au 19 mai 2018

Bienvenue sur le livre d'or officiel du 53ème congrès ANCP&AF

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