Prisonnier d'un corps que je ne possède plus,

A l'abandon dans ce lit d’hôpital,

Livide et sans vie je ne ressens plus le mal.

Las d'exister, mon corps n'est plus qu'un détritus.

Aujourd'hui, je ne suis bon qu'à attendre la fin.

Dans la douleur de ne pouvoir l'exprimer,

Incapable de bouger le moindre membre,

Un espoir demeure cependant dans mes pensées :

Me réveiller et sortir de cette chambre.


Sarah