L'heure était arrivée, ils venaient de franchir l'entrée de la ville, ils seraient là d'un moment à l'autre, prêts à nous attaquer. Ma famille et moi, nous étions rassemblés sur la place ; ne sachant que faire d'autre, nous aurions pu quitter la ville, mais ils l'avaient déjà entourée. Notre père se tourna vers ma sœur et moi, et c'est à cet instant que je compris qu'ils étaient là, ils devaient être une centaine armés de leur bisarmi. Ils attendaient quelque chose, mais quoi ? Je pris la main de ma sœur et la serrai contre moi. J'entendis leurs cris, « gloutepis !», qu'ils crièrent tous en chœur et ils commencèrent à charger sur nous. Je n’eus pas le temps de dire ouf, que je reçus une fleur en plein dans le front. Le monde s’assombrit, et je basculai dans le néant.