Le jeudi 19 septembre, les élèves-jurés se sont rendus au CDI pour choisir leurs premières lectures. Plusieurs ont tenu à repartir avec deux romans. La compétition est lancée !
vendredi, septembre 20 2013
Prix Goncourt des Lycéens : les romans de la sélection sont arrivés au lycée
Par CDI le vendredi, septembre 20 2013, 09:40 - Goncourt des Lycéens
jeudi, septembre 19 2013
Le prix Goncourt des Lycéens 2013 au Lycée Lamarck
Par CDI le jeudi, septembre 19 2013, 10:26 - Goncourt des Lycéens
C’est avec beaucoup de joie que nous vous annonçons que la candidature de notre lycée au Prix Goncourt des Lycéens 2013 a été retenue.
Ce prix, créé à Rennes en 1988 et devenu national en 1990, offre à une cinquantaine de classes de lycée dans toute la France la possibilité de participer à l’un des moments emblématiques de la vie littéraire française. La classe de première S2 du lycée Lamarck sera la seule à représenter l’Académie d’Amiens…
Le 6 septembre, les dix membres de l’Académie Goncourt ont rendu publique la liste des ouvrages qui vont concourir pour le « vrai » Prix Goncourt (dont on célèbre, cette année, le cent dixième anniversaire) : précisons que c’est la même liste qui est proposée aux lycéens.
Ainsi, en attendant le moment fatidique du vote, au début du mois de novembre, les élèves de la classe de première S 2 vont devoir remplir une tâche passionnante - et un peu folle - : lire les quatorze romans de la sélection et choisir leur favori. Ils éliront un délégué qui viendra les représenter aux délibérations régionales, à Metz, au début du mois de novembre. Ils auront, d’ici-là, eu la chance de rencontrer à Lille plusieurs écrivains en compétition et, nous l’espérons, fait quelques belles découvertes…
Nous aimerions que cette aventure ne soit pas seulement celle d’une classe, mais celle de tout le lycée. Que vous soyez élève, membre de la communauté éducative ou parent, si vous aimez lire ou même si vous êtes simplement curieux, n’hésitez pas : Florence Gronon, professeur-documentaliste et moi-même serions heureux de vous donner l’occasion de lire quelques romans de la sélection, de connaître vos points de vue et de participer aux débats ! Passez donc par le CDI ou par le deuxième étage du bâtiment C…
Il est encore trop tôt pour vous parler avec précision de la sélection 2013 : nous pouvons tout de même vous dire qu’elle laisse une belle part à des romans historiques prometteurs (on reviendra ainsi sur la Régence, l’après 14-18, la Seconde Guerre mondiale, le conflit au Liban…), à des histoires qui mettent en scène des personnages réels (Gustave Courbet, le fils d’Albert Einstein…) ou encore à des intrigues qui nous font voyager dans le monde contemporain (New York, le Japon après Fukushima…). Autant de thèmes qui devraient séduire un large public !
Nous espérons vous retrouver bientôt. En attendant, nous vous souhaitons, à toutes et à tous, une très bonne rentrée… et de très bonnes lectures !
Sylvain Lœillet, professeur de français.
Le mardi 10 septembre, les élèves de première S2 - rejoints par leurs camarades de première L - ont assisté à une présentation des quatorze ouvrages qui concourent pour le Prix.
jeudi, mai 23 2013
Candide traverse le monde pour elle !
Par Agnès Orosco le jeudi, mai 23 2013, 18:06 - Ecrits d'élèves
Charmante pour le
jeune Candide,
Un baiser volé derrière un
paravent,
Naturellement bien portante,
Éventrée puis ressuscitée,
Grasse, fraîche et
appétissante,
Ouverte à toutes propositions,
Née de l'imagination de
Voltaire,
Dorénavant laide et ridée,
Elle se retrouve à cultiver son
jardin.
Jeanne Dubois, Marine Drouet, Jeanne Lefevre
et Eva Kaczmarek, 2nde1.
Illustration Albert Dubout empruntée à son site officiel
On n'est pas sérieux quand on a dix-sept ans !
Par Agnès Orosco le jeudi, mai 23 2013, 17:48 - Ecrits d'élèves
Rebelle, avec fougue il mena sa brève vie,
Inverti, de Verlaine il
s’éprit ;
Mélancolique était le rythme de
son existence,
Brûlant, et défiant le vaste
ciel.
Aventureux, dans les lointaines
contrées il trouva le mal,
Ulysse, mais hélas, désormais
éternel
Dormeur dans le val.
Henri Tchoï, Lucas Decoster, Arthur Eichelberger, Basile Goret, 2nde1.
*Dessin de Félix Régamey, Rimbaud et Verlaine dans une rue de Londres en 1872.
mardi, mai 21 2013
Nouvelle version d'une réplique célèbre du XVIIème siècle selon la méthode S+7 !
Par Agnès Orosco le mardi, mai 21 2013, 20:44 - Ecrits d'élèves
Ô Ragougnasse ! Ô Désherbage ! Ô Vietnamien ennuyeux !
N'ai-je donc tant végété que pour cet infanticide?
Et ne suis-je blasé dans les travelos gueulards?
Que pour voler en un journal tant de lave-mains?
Mon branlement qu'avec resplendissement toute l'Espagne admire,
Mon branlement qui tant de fois a sautillé cet empire.
Tant de fois affamé le trompillon de son rognon,
Trafique donc ma quête et ne fait rien pour moissonner?
Lise Détaille, 2nde3.
Pour mémoire, voici la réplique originale :
Don Diègue :
"Ô rage ! ô désespoir ! ô vieillesse ennemie !
N'ai-je donc tant vécu que pour cette infamie ?
Et ne suis-je blanchi dans les travaux guerriers
Que pour voir en un jour flétrir tant de lauriers ?
Mon bras qu'avec respect tout l'Espagne admire,
Mon bras, qui tant de fois a sauvé cet empire,
Tant de fois affermi le trône de son roi,
Trahit donc ma querelle, et ne fait rien pour moi ?"
Corneille, Le Cid, Acte I, scène 4.
Une ville étrange aux sonorités allemandes...
Par Agnès Orosco le mardi, mai 21 2013, 20:05 - Ecrits d'élèves
*Licence poétique, pour marquer la corpulence de la baronne.
Clémentine Blondel, Nicolas Lamotte, Julien Chapal, 2nde1
C'est la bien-aimée de Candide !
Par Agnès Orosco le mardi, mai 21 2013, 19:09 - Ecrits d'élèves
Unie avec Candide par un amour intense,
Ne laissait pas les hommes dans l’indifférence,
Gracieuse, belle et fraîche de nature,
On ne mit pas longtemps à la violer sans murmure.
Nul ne l'aida mais elle ne périt pas.
Dans une maisonnette, elle se réfugia
Et, aidée de la vieille, Candide elle retrouva.
Jason Judelin,Tiffany Dupont,
Maxime Pezeril, Rachel Duquénoy, 2nde3.
lundi, mai 20 2013
Je suis le créateur d'un certain M. Jourdain !
Par Agnès Orosco le lundi, mai 20 2013, 19:07 - Ecrits d'élèves
Merveilleux
auteur de l'Avare
Ou Jean-Baptiste Poquelin,
L'un
des plus grands dramaturges.
Il interpréta le rôle d'Argan
En
travaillant autant qu'il put.
Riche
d'expériences, il mourut
En
jouant l'une de ses pièces.
Aurore Chelstowski, Manon Frayer,
Marie Hurtelle, Emeline Chéron, 2nde1.
Trouver son nom est une tâche facile, trouver son prénom l'est beaucoup moins...
Par Agnès Orosco le lundi, mai 20 2013, 17:07 - Ecrits d'élèves
Brillant romancier que tu es, … oh !
Admirable par ton plus beau numéro :
La Comédie Humaine, une splendide invention.
Zola s’inspire de toi, … quel fameux coco !
Ambitieux, tu veux, par la plume, accomplir
Ce que Napoléon a accompli par l’épée.
Marie Cauet, Mathilde Cerclier,
Clovis Racquelet,
Aline Archelin, 2nde3.
Il traversa tant d'aventures pour sa bien-aimée Cunégonde !
Par Agnès Orosco le lundi, mai 20 2013, 12:48 - Ecrits d'élèves
Ce personnage est le héros d'un conte de
Voltaire,
Ayant une physionomie qui annonce son caractère,
Naïf et candide sont ses attraits.
Dans les différents mondes où il a été,
Il n'a d'yeux que pour Cunégonde,
Damoiselle de Thunder-Ten-Tronckh.
Éclairé par ses aventures, il termine par les mots « Il faut
cultiver notre jardin ».
Claire Dillocourt, Amélie Ricbourg, Judith Visintini, 2nde3.
Son pouvoir fait rêver les hommes...
Par Agnès Orosco le lundi, mai 20 2013, 11:52 - Ecrits d'élèves
'Magique' qualifie son art.
On le considérait comme un clochard.
Nul ne se préoccupait de lui,
Sauf le maître Yehudi, qui
Intrigué par cet enfant,
Étoffa son talent.
Une force, qui permettra sa gloire,
Ravivera son pouvoir.
Voler, tel est son pouvoir.
Entravé par son mal de tête,
Résultat de sa défaite.
Triste d'être tombé.
Impuissant face à un telle horreur,
Grand est son malheur.
Oublier lui permettra d'avancer.
Clara Hennot, Léa Desfontaine,
Marion Van Wynsberghe, Charlotte Macczak, 2nde1.
dimanche, mai 19 2013
Un drôle de personnage...
Par Agnès Orosco le dimanche, mai 19 2013, 17:17 - Ecrits d'élèves
Colonel devenu martyr,
Habité par la bonté.
Ayant tout pour réussir,
Brillamment gradé dans l’armée.
Enterré sous la terre et enfoui…
Rendu mort par la
société !
Toujours en vie
malgré lui.
Lauranne Courouble, Louis Damay,
Lise Détaille, et Hélène Majot, 2nde3.
La justice
militaire est franche, rapide, elle décide à la turque,
Et juge presque toujours bien.
Connu pour son
histoire tragique, cet homme avait tout pour réussir,
Obéissant aux ordres, il servait
dans l’armée de Napoléon.
La femme qu’il aimait
l’attendait, mais le pire arriva :
Oublié sur un champ de bataille,
et enfoncé au plus profond de la terre,
Nul ne soupçonnait qu’à
l’intérieur un feu brûlait encore,
Et tout le monde
le regretta, pendant qu’il dormait au froid.
Le jour arriva
ou une femme l’arracha de terre…
Cet homme avait
tout perdu, mais il était résolu à retrouver sa dignité,
Homme négligé par la société, il
se retrouva enterré sous des actes.
Attaché au passé à cause d’un
fantôme qui errait au fond de lui…
Bientôt seul, rejeté par sa femme
remariée, oublié par tout le monde ;
Enterré sous des vivants, il dut
faire un choix.
Résolu finalement à renoncer à
son passé,
Toute la société veut le faire rentrer
sous terre.
Bryan Follet, Maxime Froment, Franck Dailly, Baptiste Touzet, 2nde3.
samedi, mai 18 2013
Atroce quiche, tu vires, ose ! .... euh !... acrostiche virtuose...
Par Agnès Orosco le samedi, mai 18 2013, 21:47 - Ecrits d'élèves
Avec les lettres d’un mot,
Crée un poème toujours plus sot,
Rassemble tes idées sur une feuille,
Oublie tes soucis pour regarder les écureuils.
Sors donc de ton maudit cercueil,
Tu découvriras les choses d’un nouvel œil,
Imagine un jeu infini composé de poésie.
C’est ainsi que tu trouveras l’OuLiPo !
Habilement, ton niveau égalera celui de Poe,
Et ainsi ton talent se sera exprimé à Paris.
Maxime Vanhee, 2nde3.
Un petit tour dans 'La Comédie Humaine'....
Par Agnès Orosco le samedi, mai 18 2013, 15:52 - Ecrits d'élèves
Patriarche logeant à la pension Vauquer,
Eugène de Rastignac l’a d’ailleurs côtoyé,
Ruiné, puis renié par ses deux filles,
Est contraint finalement de porter des guenilles
Grand pionnier de la Comédie Humaine,
Oublié puis enterré sans que personne n’ait de peine,
Rastignac fut le seul à en être attristé,
Ils étaient tous très occupés...
Or, son entourage le sait désormais :
Trompe-la-mort est un dangereux évadé.
Sarah Ferbus et Margot Bonaveanture, 2nde 1.
Un peu d'Odyssée...
Par Agnès Orosco le samedi, mai 18 2013, 14:27 - Ecrits d'élèves
Trouvez le personnage...
Par Agnès Orosco le samedi, mai 18 2013, 14:06 - Ecrits d'élèves
Eveillé au milieu de la nuit
Respirant l'air pollué de Saint-Louis
Acrostiche, une définition
Par Agnès Orosco le samedi, mai 18 2013, 13:39 - Ecrits d'élèves
mercredi, mai 15 2013
Vous avez dit 'acrostiches' ?
Par Agnès Orosco le mercredi, mai 15 2013, 09:39 - Ecrits d'élèves
Sous la houlette éclairée de mademoiselle Alicia Torchy, stagiaire en master 2 de lettres modernes dans les classes de M. Loeillet, les élèves de 2des 1 et 3 ont composé des acrostiches littéraires, que vous découvrirez bientôt.
Qu'est-ce qu'un acrostiche ?
- Une variété de fausse barbe ?
- Mais non !
- Un acro du pastis...che ? un alcoolo, quoi ?
- Ce serait plutôt toi qui serais une quiche... Attends un peu, et tu sauras.
dimanche, juillet 8 2012
Petite macédoine romanesque
Par Agnès Orosco le dimanche, juillet 8 2012, 13:55 - Ecrits d'élèves
Apogée , affable , espoir , kiwi , cucurbitacée , aménité , caillebotis , efflorescence , félicité , nostalgie, gratiner , palmipède , réussite , assembler .
Tels étaient les quatorze mots que devaient employer les élèves de 1ère L dans une histoire de leur cru. Voici celle de Camille P.
Il y avait en France, dans le château de M. le baron de Thunder-ten-tronckh, un jeune cucurbitacée à qui la nature avait donné les mœurs les plus douces. Sa physionomie annonçait son âme. Il avait le jugement assez droit, et avait pour habitude de faire du zèle, ce qui pouvait expliquer tant de réussites. C'est, je crois, pour cette raison qu'on le nommait Félicité.
Félicité était à l'Étude, quand le Proviseur entra, suivi d'un nouveau kiwi. Ceux qui dormaient se réveillèrent, et chacun se leva comme surpris dans son travail. Ce fut le coup de foudre et bien que ce jeune kiwi soit un palmipède, Félicité pria pour le revoir et plaça beaucoup d'espoir dans cette nouvelle rencontre.
Avant leur rendez-vous, le cucurbitacée avait assemblé plusieurs caillebotis en forme de cœur pour les lui offrir.
Ils se retrouvèrent rue Notre-Dame-De-Lorette. Des femmes avaient levé la tête vers eux, trois petites ouvrières, une maîtresse de musique entre deux âges, mal peignée, négligée, coiffée d'un chapeau toujours poussiéreux et vêtue toujours d'une robe de travers, et deux bourgeoises avec leurs maris. Les deux se sentaient comme sur un petit nuage rose chaud qui sentait le sucre à la cannelle. Il y avait de l'amour dans l'air. Cette efflorescence était à son apogée.
Mais cette histoire tourna vite en eau de boudin et se montra bien plus gratinée que prévu.
Lors d'une balade en fiacre, le kiwi son montra bien moins affable que prétendu précédemment. Malgré toute l'aménité dont faisait preuve Félicité, il n'arrivait pas à le conquérir.
Félicité se rendit vite compte qu'une histoire d'amour entre une peau lisse et un poilu était impossible.
A l'heure où je vous conte ceci, je n'ai encore trouvé aucun remède pour soigner la nostalgie de Félicité.
Et celle de Monika C.
Alors que le soleil était à son apogée, Félicité mangeait un kiwi assise sur un banc avec en guise de paysage, de très belles roses en efflorescences. C'est alors qu’elle remarqua qu'un palmipède marchait sur le caillebotis assemblé à côté des roses, il se dirigeait vers elle, et quand il fut plus près, elle sut qu'il s'agissait de l'affable canard cuisinier de la ville. Il avait sur la tête une grande toque qui devait mesurer environ un mètre, sur son ventre, il y avait un tablier blanc taché, et sur son dos, il transportait ce qui ressemblait à un gratin. Quand il arriva à ses pieds, il la salua vivement, la jeune fille lui répondit et, curieuse, lui demanda ce qu'il avait sur son dos. Il sourit de son large bec jaune et lui dit qu'il avait voulu faire une expérience, il avait donc mis tout son talent et son zèle pour gratiner des cucurbitacées, et c'était selon lui une de ses plus grandes réussites ! Il lui expliqua ensuite qu'il voulait faire goûter son gratin à Monsieur le Maire tellement il en était fier. Félicité lui proposa alors de l'aider à transporter son gratin qui avait l'air lourd pour son petit corps. Il accepta en la remerciant et lui disant quelle était remplie d'une aménité comme il n'en avait jamais vu.
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